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Khalifa Sall :  » On ne renoncera à rien du tout… »

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Ferloo.com- Les populations de Dakar et les maires de communes ont répondu massivement à l’appel de Khalifa Sall, maire de Dakar pour déterminer la position de la ville de Dakar relative au projet d’embellissement de la Place de l’indépendance.

C’est devant une immense foule que le maire de Dakar Khalifa Sall a averti l’Etat : « personne ne pourra m’empêcher de réaliser le projet d’embellissement de la Place de l’indépendance. On ne renoncera à rien. On ne reculera devant rien. Quoi que cela peut nous coûter ».

Le gouvernement, à travers le Ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie et la mairie de Dakar ont engagé un bras de fer pour un projet d’embellissement de la Place de l’indépendance.


Lettre ouverte de Cheikh Ahmadou Kara à Macky Sall

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Cheikh Ahmadou Kara Mbacke Noreyni

Amir Sultan -General de Bamba -Ambassadeur de la Paix

Eternel Messager  et Protecteur du Mouridisme 

 

A L’ATTENTION DE

 SON EXCELLENCE MONSIEUR MACKY SALL,

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL

 

Excellence, Monsieur le Président de la République,

En ma qualité première de Général de Bamba, Protecteur Eternel  et  Digne Héritier de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, je voudrais porter à Votre Haute Attention des points urgents liées à la Vie des Sénégalais au Sénégal et  à l’étranger et, par la même occasion, partager avec Vous, des perspectives de solutions en vue de la réussite de votre Mission ainsi que le Développement harmonieux du Sénégal que nous partageons.

Amirul-Sultan de Cheikhoul Khadim, je me porte en vecteur du message des sans-voix et  du défenseur des faibles qui composent la grande majorité des Sénégalais d’ici et  de la Diaspora qui ont porté leur espoir sur votre candidature à la Magistrature Suprême en 2012.

Votre magistère qui, à ce jour,  est marqué par une myriade de réalisations d’infrastructures, dont l’autoroute Ila Touba,  et de programmes sociaux, témoigne de votre profonde vision du  développement du Sénégal.

Toutefois, une approche managériale, soutenue par la Tolérance (Al-Ihsaan) et  le Pardon  et une démarche de consultation et de proximité constamment mises en œuvre vous permettraient de redorer le blason du Sénégal, sur la scène médiatique internationale.

 Excellence, Monsieur le Président de République, mon appel à votre intention est gage d’une solidarité franche que les fortunes étatiques ne sauraient faire prospérer. Cheikh Ahmadou Bamba m’a fait don de la pérennisation de Son Message de Paix et le Garant de la Vérité absolue pour une gestion efficiente du Sénégal et  de sa diaspora Sénégalaise.

Au cœur de vos politiques publiques, j’ai compris votre ferme volonté d’assurer une prise en charge efficiente des préoccupations de nos compatriotes d’ici présents et émigrés. Néanmoins, la prise en compte de la dimension musulmane de notre communauté, quand bien même, la Constitution édicte un Etat sénégalais laïc et  de la valeur primale du legs de Cheikh Ahmadul Khadim s’imposent dans l’ébauche de vos programmes futurs.

A cet effet, j’ai toujours marqué mon entière  disponibilité ainsi que celle du Parti  de la Vérité ( Hizbul-Haqq) à vous servir de gages du succès et  d’une vulgarisation inouïe de vos Ambitions. J’attache du prix à une lecture efficiente du message du Peuple sénégalais, assoiffé de meilleurs conditions de vie et  traitements dans les diverses représentations étatiques aussi bien locales qu’à l’étranger.

 

       Votre orientation nouvelle de l’émergence du  Sénégal passera, à coup sûr, par une position ferme et intransigeante à l’encontre de l’homosexualité et de tous autres actes contre-nature dans ce Pays de Cheikhoul Khadim Rassoul dont vous avez bien su la Puissance mystique.

       A coup sûr, vous ne manquerez pas de corriger la dynamique du Gouvernement en vue de surtout faire prévaloir l’action à la parole.  Pour vous départir des jacqueries politiciennes que votre calendrier très chargé ne vous permet de participer, je vous suggérerai de vous renforcer de vos pouvoirs de gracier des détenus, que ce soit Karim Wade, votre frère et Fils de votre mentor et Prédécesseur, Maitre  Abdoulaye Wade et/ou tous autres, victimes de longues détentions provisoires ou ayant purgé la grande partie de leurs peines.

     Comme à l’accoutumée, le Diwanul Silkoul Jawahir-fi-Ahbari Sarahiri serait prêt à vous accompagner dans la ré-insertion des anciens détenus et  leur apporter un soutien religieux et  moral.

       Excellence, Monsieur le Président de République, un climat politique tendu, à l’orée des prochaines joutes électorales, n’arrange pas une bonne visibilité de vos actions tant au niveau local que consulaire. L’épanouissement de votre politique d’émergence du Sénégal nécessiterait  de manière substantielle, une concertation sur le calendrier électoral, l’ouverture potentielle du Gouvernement aux Alliés, dotés de capacités professionnelles confirmées, une consultation régulière des différentes Familles religieuses et Chefferies traditionnelles et, de façon déterminante une Gestion inclusive de votre programme de Gouvernement en votre qualité de Père de la Nation.  

Le Parti de la vérité pour le Développement s’armera des moyens pacifiques et  légaux de vulgariser cette dynamique et insistera sur la  protection et la promotion économique, sociale et culturelle de nos compatriotes du secteur privé et de leurs entreprises sénégalaises dans vos différents programmes d’infrastructures et d’investissements.

Excellence, Monsieur le Président de la République, sous votre impulsion, des réalisations fort élogieuses  et salutaires peuvent être enregistrées en faveur de nos compatriotes, avec en maître-mot, une écoute attentive de la Volonté du Peuple, dernier mohican de votre réélection.  La pure vérité de votre succès réside, en conséquence, de la considération que Vous voudrez bien accorder à l’ouverture, non pas pour une transhumance, mais plutôt pour une symbiose des forces de la Nation sénégalaise à aller de vers l’émergence telle qu’enseignée par Serigne Touba. J’en suis sûr que la Bénédiction des Guides Religieux à cette dynamique vous baliserez une réélection 9+6- sereine et pacifique.

Excellence, Monsieur le Président de République,  l’allègement réel des déplacements vers le Sénégal via la suppression du visa biométrique et la baisse des taxes sur les billets d’avion et d’appels internationaux rendront désormais la destination’’ Sénégal’’ plus attractive et accessible.

  Seulement, des Procédures diligentes de facilitation et de la délivrance in situ des documents consulaires, d’audiences foraines et l’établissement de cartes nationales d’identité et l’accélération du  régime de travail dans l’administration faciliterait votre ambitieuse politique de gestion  de proximité de la Communauté et résorberait toute intention de corruption.

Au plan de la promotion économique, le principe qualitatif du « Khidma » et  de la persévérance renforceraient l’investissement humain des Sénégalais d’ici et de l’extérieur pour la réussite de votre engagement solennel de résorber les différences sociales et  encourager les petites et moyennes entreprises.

Excellence, Monsieur le Président de la République,

Votre ambitieux programme de logements sociaux pourrait satisfaire les attentes des sénégalais et l’accès à un toit sécurisé si la marque du Pardon et de la tolérance des Grands Leaders vous échoit.

Je mettrai à contribution des personnes ressources dûment identifiées en vue d’une dissémination de votre message en vue de moudre  un  engouement populaire nécessaire à la réussite de vos différents programmes de promotion économique et au-delà, une plus grande vulgarisation des politiques publiques.

 Excellence, Monsieur le Président de la République, votre engagement personnel et solennel ainsi  que celui  du Gouvernement à défendre les intérêts de la Nation sénégalaise et de  sa population partout où besoin sera, aura toujours le soutien de l’Ambassadeur de la Paix que je suis.

 Aucun privilège à mon intention n’excéderait le salut de Mon Peuple et le partage universel du Message Unificateur et de Médiation de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou-Rassoul.

 Je voudrais, déjà, féliciter  des progrès déjà réalisés malgré les moyens très limités et vous réitérer l’honneur de vous écrire en vue de faire renforcer les acquis et  le succès de votre Gouvernance.

Cet engagement républicain sera, à coup sur, le levier incandescent de notre fidélité à Cheikh Ahmadou Bamba, vos Programmes inspirés de Ses Ecrits et de notre solidarité aux actions du Gouvernement du Sénégal.

Je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de très haute et respectueuse considération.

 

Communiqué du Conseil des ministres du 17 février 2016

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Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 17 février 2016, à 10 heures, au Palais de la République.

 A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat souhaite un excellent carême à toute la communauté chrétienne et lui exprime la solidarité de la Nation, en cette période de ferveur religieuse, de prières pour la paix, la stabilité et la prospérité du Sénégal.

Revenant sur son adresse à la Nation du 16 février 2016, consacrée au projet de révision de la Constitution, le Président de la République engage le Gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser, dans les meilleures conditions, le référendum convoqué le dimanche 20 mars 2016.

Abordant par ailleurs la sécurité routière, le Chef de l’Etat déplore la recrudescence inadmissible des accidents de la route, liés au comportement des conducteurs, au non-respect du Code de la route, et qui occasionnent d’énormes pertes en vie humaine. Pour remédier définitivement à cette situation, le Président de la République demande au Gouvernement de procéder à l’actualisation des plans de circulation de la capitale, à la réorganisation et à la modernisation de l’administration publique des transports et du secteur, afin de faire de la sécurité routière, l’axe fondamental d’une politique dynamique des transports. A cet effet, il invite le Gouvernement à veiller à un contrôle routier  rigoureux, à l’effectivité des visites techniques, à une meilleure implantation des sites dédiés, et à la sensibilisation des professionnels et usagers de la route sur la sécurité routière.

Poursuivant sa communication autour du soutien de l’Etat aux personnes vivant avec un handicap, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’impératif d’accorder une attention particulière à leur prise en charge spécifique et à leur épanouissement socioéconomique. A ce titre, le Président de la République demande au Gouvernement de veiller à l’application effective et intégrale de la loi d’orientation sociale, afin de garantir aux ayants droit, la pleine jouissance des droits et facilités de la carte d’égalité des chances, de mettre en œuvre une politique hardie de soutien à leur insertion, à travers l’encadrement et le financement adéquats de leurs projets.

Le Président de la République a clos sa communication en se félicitant de la nouvelle baisse des prix du gaz et des hydrocarbures, et en informant le Conseil de la mission qu’il effectuera le 25 février 2016, à Bujumbura, au Burundi, dans le cadre de la Mission de Haut Niveau de l’Union Africaine.

Le Premier Ministre, après avoir félicité au nom du Gouvernement le Président de la République pour sa détermination à consolider l’Etat de droit et la démocratie, a axé sa communication sur les enjeux et défis du secteur des transports et ses externalités, avant de rendre compte de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le Ministre des Postes et des Télécommunications a rendu compte au Conseil de l’état d’avancement du projet de Parc technologique numérique de Diamniadio, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). Ce projet structurant devra générer plus de 35 000 emplois directs et apporter une plus-value certaine au Pôle urbain de Diamniadio, à travers, notamment, la création d’incubateurs destinés à booster les activités des jeunes dans les technologies de l’information et de la communication.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • Le projet de loi instituant une carte d’identité biométrique CEDEAO ;
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Al Hassan SALL, Administrateur civil principal, matricule de solde n° 604 141/L, précédemment Gouverneur de la région de Kolda, est nommé gouverneur de la Région de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Ibrahima SAKHO, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Alioune Badara MBENGUE, Administrateur civil principal, matricule de solde n° 518 383/N, précédemment Préfet du Département de Foundiougne, est nommé gouverneur de la Région de Louga, en remplacement de Monsieur Ange Faye, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Guedj DIOUF, Administrateur civil principal, matricule de solde n° 606 920/E, précédemment Préfet du Département de Pikine, est nommé gouverneur de la Région de Kaffrine en remplacement de Monsieur Moustapha DIENG, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Ousmane KANE, Administrateur civil principal, matricule de solde n° 604 137/E, précédemment Préfet du Département de Mbour, est nommé gouverneur de la Région de Kolda, en remplacement de Monsieur Al Hassan SALL, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur El Hadji Bouya AMAR, Administrateur civil principal, matricule de solde n° 604 453/H, précédemment Préfet du Département de Rufisque, est nommé gouverneur de la Région de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Cheikh Kane NIANE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Jonas Martin BIAGUI, Architecte-Urbaniste, matricule de solde n° 513 602/A, précédemment Chef de la Division régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat de Ziguinchor, est nommé Inspecteur général des Bâtiments (IGB) au Ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie.

                                                                                                                Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 FEVRIER 2016

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Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 24 février 2016, à 9 heures 30 minutes au Palais de la République.

Entamant sa communication sur le rôle de l’entreprise et du secteur privé dans l’exécution du Plan Sénégal Emergent (PSE), le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à poursuivre, dans le respect de l’agenda défini, l’exécution des projets et réformes phares, ainsi que le Plan d’actions prioritaires (PAP) 2014 – 2018 du PSE. Il importe dans ce cadre de consolider un environnement des affaires de standard international, propice au développement de l’entreprenariat, du secteur privé, à la création d’emplois, et de procéder à l’évaluation à mi-parcours du PAP du PSE ainsi que de notre politique de promotion du secteur privé.

Abordant par ailleurs les programmes multisectoriels d’investissements prioritaires validés à l’issue des  Conseils des ministres délocalisés tenus dans 13 régions, le Président de la République demande au Premier Ministre de présenter, en début mars 2016, le rapport d’exécution des programmes arrêtés, de veiller au respect des engagements pris et à la finalisation du processus de préparation du Conseil des ministres délocalisé à Dakar. A ce titre, il réitère au Gouvernement ses directives relatives à l’élaboration d’un Programme d’Action Stratégique de l’Etat dans chaque région (PASER), en s’inspirant du modèle déjà réalisé pour la région naturelle de Casamance. A cet égard, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement qu’il a placé son action sous le sceau de la gouvernance de proximité, afin de mieux valoriser les potentialités de nos territoires et prendre en charge les préoccupations légitimes des populations sur l’étendue du territoire national.

Dans cette perspective, le Président de la République invite le Gouvernement, dans le cadre du dialogue constructif entre l’Etat et les Collectivités locales, à amplifier la territorialisation des politiques publiques, à travers la rénovation des relations financières entre l’Etat et les collectivités locales, le développement de mécanismes de coopération et de partenariats adaptés aux réalités et aspirations locales, tels que les contrats de projets publics (CPP). En conséquence, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de veiller à la modernisation de la gestion des ressources humaines des collectivités locales, par l’application du statut général des fonctionnaires des collectivités locales, la formation et le reclassement des agents, l’adoption d’un système cohérent de recrutement et de rémunération, conforme aux lois et règlements qui régissent la Fonction publique.

Abordant la performance de notre système de santé, le Président de la République indique au Gouvernement l’urgence d’intensifier la mise en œuvre d’un schéma d’organisation territoriale des services publics de santé, basé sur la proximité, la complémentarité, la mutualisation des ressources, la spécialisation et la coopération entre les structures sanitaires publiques. En outre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’examiner la possibilité d’intégrer un volet complémentaire « réalisation d’infrastructures sanitaires » dans le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), afin d’accroître l’accès des populations aux services de santé et de lutter contre la mortalité maternelle et la mortalité infanto- juvénile. Par ailleurs, le Président de la République invite le Gouvernement à veiller à l’amélioration de la formation, des conditions sociales et d’exercice des personnels de santé, et à procéder à la généralisation de la signature de contrats de performances avec les établissements publics de santé.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil du voyage qu’il effectuera, du 24 au 26 février 2016, à Bujumbura, au Burundi, dans le cadre du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine.

Le Ministre des Forces armées assurant l’intérim du Premier Ministre a rendu compte de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne commercialisation agricole.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE) a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord de facilitation des échanges, adopté à Bali ;
  • le projet de décret portant extension de l’exigibilité des cartes nationales d’identité numérisées.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Monsieur Cheikh Tidiane SY, précédemment Ambassadeur du Sénégal à Doha, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Sa Majesté Salman Bin Abdulaziz AL-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, en remplacement de Monsieur Papa Ousmane SEYE ;
Monsieur Abdoul Ciré DIA, Ingénieur des Travaux publics, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Ali Bongo ONDIMBA, Président de la République gabonaise, en remplacement de Madame Saoudatou Ndiaye SECK ;
Monsieur Ibrahima Souka Ndella DIOUF, Diplômé en Management des Ressources humaines, précédemment Chef de la Division Gestion du personnel au ministère de la Santé et de l’Action sociale, est nommé Directeur des Ressources humaines audit ministère, poste vacant ;
Monsieur Doune Pathé MBENGUE, Administrateur civil, est nommé Directeur du Partenariat avec les ONG à la Direction générale de l’Administration territoriale, poste vacant ;
Madame Ndèye Nguénar MBODJ, administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick chargé du Développement, est nommée Directeur des Affaires générales à la Direction générale de l’Administration territoriale, poste vacant ;
Monsieur Souleymane Demba SY, Administrateur civil principal, précédemment conseiller technique au Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Directeur des Ressources humaines et du matériel à la Direction générale de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Amadou DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Thierno Souleymane SOW, Administrateur civil, précédemment Chef de Division à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Abou SOW, Administrateur civil, précédemment secrétaire général de la ville de Guédiawaye, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Sathie FALL, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé du Développement, poste vacant ;
Monsieur Maurice Latyre DIONE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda, chargé du Développement, poste vacant ;
Madame Ngoné CISSE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé du Développement, poste vacant ;
Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack, chargé du Développement, poste vacant ;
Monsieur Mbaye DIONE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé du Développement, poste vacant ;
Monsieur Cheikh Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé du Développement, poste vacant ;
Monsieur Alioune Badara MBENGUE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Dakar, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick, chargé du Développement, en remplacement de Madame Ndéye Nguénar MBODJ, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, appelé à d’autres fonction ;
Monsieur Latyr NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à l’Université Assane SECK de Ziguinchor, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Moussa DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Serigne Babacar KANE, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Kaolack, est nommé Préfet du département de Dakar, en remplacement de Monsieur Baye Oumy GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Fodé FALL, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Sédhiou, est nommé Préfet du département de Kaolack en remplacement de Monsieur Serigne Babacar KANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Makane Mbengue, Administrateur Civil,  précédemment Préfet du département de Mbacké, est nommé Préfet du département de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Magatte DIALLO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Abdoul Khadre Diack NDIAYE, Administrateur Civil,  précédemment Préfet du département de Bounkiling, est nommé Préfet du département de Koungueul, en remplacement de Monsieur Madiop KA, appelé d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur Civil,  en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Saer NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Baye Oumy GUEYE, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du département de Dakar, est nommé Préfet du département de Rufisque, en remplacement de Monsieur El hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane NIANG, Administrateur civil,  précédemment Adjoint au gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Demba TOURE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil,  précédemment Préfet du département de Koumpentoum, est nommé Préfet du département de Mbacké, en remplacement de Monsieur Makane Mbengue, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Papa Demba DIALLO, Administrateur civil principal, précédemment Préfet du département de Kédougou, est nommé Préfet du département de Pikine en remplacement de Monsieur Guédji DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoul Wahab TALLA, Administrateur civil, en service  au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, est nommé Préfet du département de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Abdoul Khadre Diack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saer NDAO, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Diourbel, est nommé Préfet du département de Mbour en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur civil, précédemment  conseiller technique au cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du département de Sédhiou,  en remplacement de Monsieur Fodé FALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Demba TOURE, Administrateur civil,  précédemment Préfet du département de Goudomp, est nommé Préfet du département de Koumpentoum,  en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Madiop KA, Administrateur civil,  précédemment Préfet du département de Koungueul, est nommé Préfet du département de Kébémer,  en remplacement de Monsieur Gorgui MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moustapha DIAW, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda, chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Kédougou, en remplacement de Monsieur Papa Demba DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Gorgui MBAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Kébémer, est nommé Préfet du département de Foundiougne, en remplacement de Monsieur Alioune Badara MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

APR : Youssou Touré « abandonne » le gouvernement, l’Apr et le président Macky Sall

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Ferloo.com – Le président Macky Sall vient de perdre un de ses plus grands soutiens. « Youssou Touré vient de claquer la porte du Gouvernement, de l’Apr et de quitter le Président de la République, Macky Sall », selon la RFM qui a donné en primeur cette information.

Même si rien n’est encore sorti de la teneur des motivations qui l’ont fait quitter son « ami » Macky Sall, il faut noter que depuis quelques temps, Youssou Touré n’est pas en odeur de sainteté avec une partie du Réseau des Enseignants de l’APR qui l’avait même accusé de détournement de 300 millions de F Cfa. Il avait même menacé de traîner en justice ses camarades, auteurs de ces déclarations. Est-ce cela qui est à l’origine de son départ ? La conférence de presse qu’il entend tenir incessamment saura apporter les réponses nécessaires. Ensuite, l’on verra la posture qu’il aura devant ceux qui vont désormais être ses adversaires, notamment, à quelques encablures du Référendum prévu le 20 mars prochain.

Enseignement supérieur : Vers un bras de fer entre le gouvernement et les enseignants

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Ferloo.com – Ça ne sent pas bon entre le gouvernement et les enseignants du supérieur. «Nous assumerons toutes nos responsabilités et les universités fonctionneront normalement et de façon durable et que les étudiantes et étudiants  aient les deux sessions d’examen»,a laissé entendre le ministre en charge de l’enseignement supérieur. Dans son propos, le Professeur Mary Teuw Niane qui faisdait face à la presse mercredi avertit ; «pour l’instant nous n’allons pas dire ce que nous allons faire. Mais soyez simplement sûr que le gouvernement va agir. Le moment venu, nous dirons ce que nous ferons». Selon le ministre, beaucoup de milliards de francs ont été investis pour le compte des enseignants du supérieur.

Sûr que le syndicat des enseignants du supérieur (SAES) répondra au ministre au cours de la conférence de presse qu’il organise ce jeudi. .

Place de la Nation : Société civile, patronat et parents d’élèves lancent un cri de cœur pour sauver l’école sénégalaise

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Ferloo.com-De nombreuses organisations de la société civile, élèves, patronat  et parents  d’élèves ont lancé un cri de cœur en direction du gouvernement et des organisations syndicales enseignantes pour sauver l’année scolaire à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque).

« Nous interpellons le gouvernement à qui nous demandons de respecter ses engagements et nous appelons les organisations syndicales enseignantes au sens de dépassement pour sauver l’école sénégalaise », alerte le président du Conseil d’administration du COSYDEP Moussa Ndiaye sur les menaces qui pèsent sur le système éducatif sénégalais.

Le président de l’Association des parents d’élèves du Sénégal, Bakary Badiane abonde dans le même sens en invitant le gouvernement et les organisations syndicales enseignantes à penser aux enfants.

Accords entre gouvernement et enseignants – La part de vérité

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D’un côté les syndicats d’enseignants, de l’autre le gouvernement, au milieu les élèves, les seules victimes d’un combat qui se passe au-dessus de leurs têtes.

Et à ce jour, les protagonistes sont arrivés à un niveau où le dialogue est presque totalement rompu. Désormais, chaque partie se livre à un monologue médiatique, sans que l’autre ne se sente réellement concerné. Le moment est donc venu de retourner à la source, les accords.

EnQuête a décidé de travailler sur le document de base pour savoir ce qui a été retenu de commun accord entre les belligérants.

Que signifient les termes validation, mise en solde, rappels ?

Qu’est-ce qui a été prévu et à quelle date ?

Qu’est-ce qui a été fait jusque-là ?

Qu’est-ce qui reste à faire ?

Et quelles sont les perspectives ? Autant de questions auxquelles on essaie d’apporter des réponses.

Le 17 février 2014 constitue le point de départ. Ce jour-là, le gouvernement et les syndicats ont signé un protocole d’accord après presque 2 ans de négociations. L’espoir d’une école apaisée était donc permis. Mais il sera de courte durée. Durant toute l’année 2014, les syndicats ont estimé que l’Etat n’a pas respecté ses engagements. Ils ont alerté sans initier des mouvements. S’estimant méprisés, ils ont déclenché les grèves à partir de l’année scolaire 2014-2015. Les perturbations ont failli déboucher sur une année blanche. Ce qui a amené le gouvernement à mobiliser tous les ministres concernés sous la tutelle du Premier ministre. Après moult négociations ponctuées par moments de l’énervement et de menaces, les deux parties, à l’exception du Cusems, arrivent à trouver de nouveaux accords consignés sur un procès-verbal daté du 30 avril 2015. C’est sur la base de ce document qui est le dernier en date qu’EnQuête a travaillé.

Ces accords en question sont constitués de 8 points signés par des dizaines d’organisation syndicales et 8 ministres du gouvernement (Fonction publique, Education, Enseignement supérieur, Formation professionnelle, Travail, Sports, Habitat, Budget). Le premier point est relatif à la validation au 2/3 avec rappel des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les professeurs contractuels (PC) et les maîtres contractuels (MC). Mais tout d’abord, c’est quoi la validation ? Les enseignants recrutés comme volontaires et vacataires deviennent des fonctionnaires au bout de quelques années.

Mais dans leur statut de fonctionnaire, ces années passées à la vacation ou contractualisation ne sont pas comptabilisées. Les syndicats ont estimé que c’est une perte en termes d’ancienneté et de retraite. Ils ont exigé qu’elles soient comptabilisées. Ce qui a été accepté, mais au 2/3 pour la validation et le 1/3 pour les rappels dont le paiement est prévu à partir de 2017. Premier incident, cette validation augmente l’indice et donc le salaire de l’enseignant. Cependant, même si le principe est accepté, les documents qui doivent le matérialiser tardent à sortir. Pour le moment, les actes qui sont sortis restent dérisoires par rapport à l’effectif.

Il est cependant difficile de donner un chiffre exact. Selon Mamadou Lamine Dianté, il y a 21 000 dossiers de validation déposés à la Fonction publique. Son camarade Abdoulaye Ndoye avance le chiffre 16 012 dépôts pour 13 245 traités et 2383 rejetés. Un nombre important de rejets que le syndicaliste du Cusems dit ne pas comprendre puisque les dossiers passent par les IA (Inspection d’académie) et le MEN (ministère de l’Education nationale) avant d’atterrir au MFP (ministère de la Fonction publique) qui les traite et les envoie au MEFP (ministère de l’Economie des Finances et du Plan). ‘’Il y a un travail en amont. Avec tout ce circuit, il ne doit pas y avoir de rejet’’, déclare-t-il. Mais dans tous les cas, la faiblesse du nombre d’actes déjà traités reste constante. Car, sur les 16 012 ou 21 000, il y a, en fonction des interlocuteurs, entre 300 et 500 actes validés par le MEFP.

50 agents sans ordinateurs

Ce retard dans la sortie des actes s’inscrit d’ailleurs dans une problématique plus vaste et qui constitue le deuxième du PV, les lenteurs administratives qui touchent à presque tous les niveaux. Dans le procès-verbal, le gouvernement s’était engagé en ces termes : ‘’Le ministère de la Fonction publique prendra, à l’avenir, les dispositions pour la prise en charge diligente des actes de la Fonction publique, afin que de pareilles lenteurs ne se renouvellent plus.’’ Et pour cela, 50 agents administratifs ont été recrutés pour une opération coup de poing. Mais depuis lors, ces agents ne travaillent plus sur les dossiers, d’après les syndicalistes, parce qu’ils disent n’avoir pas de machine, soutient Abdou Faty. Son collègue M. Dianté ajoute même que le carton contenant les chemises est resté fermé depuis que le ministère a déménagé.

Quoi qu’il en soit, le constat est là ! Que ce soit la validation, la mise en solde ou l’intégration, des retards sont notés à tous les niveaux. Mais c’est quoi la mise en solde ? Quand les MC (maîtres contractuels) et PC (professeur contractuel) réussissent leur examen professionnel, ils doivent changer de statut. Mais du fait de la lenteur dans le traitement de leur dossier, ils restent plusieurs années sans intégrer la Fonction publique, parfois jusqu’à 10 ans, selon certains syndicalistes. Pendant ce temps, bien que devant être fonctionnaires, ils continuent à être traités comme des MC et PC en attendant la sortie de l’acte administratif. L’ensemble des avantages impayés constitue une accumulation appelée la mise en solde.

Aujourd’hui, il y a plus de 40 000 dossiers de mise en solde au MEFP. Les chiffres varient entre 43 000 et 48 000. ‘’Sans compter les dossiers au ministère de la Fonction publique et ceux qui sont dans les IA et au ministère de l’Education’’. Le gouvernement avait prévu de prendre un lot de 5 000 dans la loi de finance initiale 2016. Dans son adresse du 3 avril, le Président a déclaré qu’il a décidé de le porter à 10 000, avec une loi de finance rectificative pour la prise en charge financière. Du côté du Front unitaire des syndicats d’enseignants codirigé par Abdou Faty et Amadou Diaouné, ils ont exprimé leur satisfaction et demande à l’Etat de prendre 15 000 chaque année d’ici 2019.

L’indemnité de logement, l’autre nœud gordien

Du côté du Cusems et du Saems-Cusems, la mesure a été immédiatement rejetée. L’on estime que non seulement le nombre est petit, mais le gouvernement l’a fixé d’autorité, sans concertation. A ce rythme, on risque de tourner au système de quota qui a été combattu tout récemment. Ce qu’il exige donc, c’est la titularisation universelle. Selon quelles modalités ? ‘’Ce n’est pas à nous de le dire. Nous attendons les propositions du gouvernement’’, rétorque Abdoulaye Ndoye. En plus, chaque fonctionnaire devant évoluer tous les deux ans, les dossiers d’avancement aussi traînent. Tout cela a causé un ensemble de dû estimé à 24,2 milliards. Le chef de l’Etat a affirmé qu’il va payer l’intégralité en 2016. Les syndicats qui disent avoir perdu leur naïveté déclarent l’attendre sur les actes.

Un autre point essentiel dans la revendication des enseignants est l’indemnité de logement. Cette question peut être à elle seule source de perturbation continue dans le système scolaire. Le gouvernement ne semble pas se presser, alors que les syndicats en ont fait presque un point d’honneur, le Cusems en particulier. D’ailleurs, ce syndicat n’a pas signé le PV du 30 mars comme les autres syndicats, à cause d’un désaccord sur ce point avec le gouvernement. Finalement, les camarades de  Abdoulaye Ndoye ont signé leur propre PV le 6 mai, avec le même contenu que les autres, mais accompagné d’un passage dans lequel le gouvernement reconnaît explicitement l’attachement du syndicat sur ce point tout en donnant son accord de principe de revoir cette indemnité afin qu’il y ait plus d’équité et de justice. Aujourd’hui encore, les syndicats n’ont pas varié dans leur position. ‘’Personne ne peut espérer une pacification tant que l’indemnité de logement est une question tabou’’, prévient Mamadou Lamine Dianté.

Or, où en est cette question ? Tout d’abord, lorsque les enseignants ont posé cette revendication sur la table, l’Etat a fait savoir aux syndicats ‘’qu’en raison des contraintes budgétaires liés au cadrage macroéconomique en vigueur, le Gouvernement n’est pas en mesure de répondre favorablement sur ce point, tous secteurs confondus’’. Cependant, l’Etat avait, sous ce même chapitre, renvoyé les syndicats à la fin de l’étude sur le système de rémunération des agents de la Fonction publique.

Niveau de satisfaction ? 0% !

‘’Les conclusions de cette étude seront partagées avant décembre 2014, et les corrections annoncées seront prises en charge à partir du budget 2015’’, mentionne le protocole d’accord du 17 février 2014. Finalement, l’étude elle-même a été lancée le 22 décembre, soit à une semaine de la date limite à laquelle les résultats sont censés être partagés. Face au non-respect de cet engagement, l’Etat a pris un autre le 30 avril 2015, après la longue grève. Cette fois-ci, le partage des résultats de l’étude en question est prévu ‘’dans le courant du mois de mai 2015’’. ‘’Après les résultats définitifs de l’étude, le gouvernement entamera des négociations globales et sectorielles avec les partenaires sociaux’’, précise le PV du 30 avril 2015. Là aussi, au lieu de mai 2015, le partage a eu lieu les 27 et 28 octobre 2015. Et pourtant, ce n’est pas le plus compliqué dans cette affaire.

En effet, c’est l’étude elle-même qui est sujet à polémique, dans sa conception comme dans son contenu. Car, avant même le démarrage, les syndicats ont contesté les termes de référence. En fait, l’étude qui était censée concerner tous les agents de la Fonction publique, du moins selon la conception des enseignants, ne s’est portée finalement que sur une partie. Les Institutions, les Agences et les Forces de l’ordre ont tous été exclus de cette étude. Sur les 103 358 agents à l’époque, seuls les 71 358 ont été pris en compte, selon Abdoulaye Ndoye.

Autre tare de l’étude, son contenu. Les enseignants lui reprochent de ne pas avoir de statistique permettant de connaître le pourcentage de chaque segment dans la masse salariale. Ce qui permettrait de savoir quels sont les secteurs qui bouffent réellement l’argent publique. ‘’Cette opacité totale sur le pourcentage’’ a fait que l’étude a été fortement amendé par certains syndicats d’enseignants. D’autres comme le Saems-Cusems l’ont tout simplement rejeté. Ce que les enseignants disent, c’est que s’il y avait des statistiques, l’on se rendrait compte que si la masse salariale est de 526 milliards comme l’avait annoncé l’argentier de l’Etat, les enseignants n’en sont pas les principaux bénéficiaires. Pour eux, des corps largement moins importants en termes d’effectifs utilisent plus de ressources. Ce que corroborent les propos de Mamadou Mbodj coordonnateur du M23. Invité de l’émission Objection de Sud Fm, cet ancien secrétaire général du Cusems soutient que sur les 100 et quelques mille agents de la Fonction publique, il y a 82 000 enseignants entre le préscolaire et le secondaire. Or, ils ne se partagent que 223 milliards sur la masse salariale. Les 306 milliards restant sont répartis entre les 26 000 agents appartenant à d’autres corps.

A ces deux remarques s’ajoute le fait que les enseignants déclarent avoir trouvé dans les recommandations exactement les termes d’accusation que le gouvernement a l’habitude d’employer à leur encontre. Ce qui leur fait dire que c’est l’Etat qui ‘’se fait ses propres recommandations’’. Autrement dit, l’impartialité du cabinet MGP-Afrique chargé de l’étude est douteuse. Et à ce jour, les autorités ne parlent plus de ce rapport. Au ministère de l’Education, l’on assure que le rapport définitif est entre les mains du président de la République qui donnera des instructions. A quand ces instructions ? Mystère ! Résultat : que ce soit Abdou Faty, Abdoulaye Ndoye ou Mamadou Lamine Dianté, le niveau de satisfaction sur ce point est de 0%.

Enquête


Burkina Faso : le gouvernement de la transition accusé de mauvaise gestion

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Le gouvernement de la transition, mis en place après la chute du président Blaise Compaoré en octobre 2014, s’est rendu coupable de mauvaise gestion, affirme un audit rendu public samedi à Ouagadougou.

Cet audit réalisé par l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC0, publique) a porté notamment sur la « gestion de la commande publique ».

Le rapport pointe de nombreuses « irrégularités » notamment le « recours abusif à l’entente directe pour les commandes publiques », le « non-respect de la réglementation des achats publics dans l’exécution de la commande publique » dans l’administration publique durant la transition.

Selon le rapport d’audit obtenu par l’AFP, le gouvernement de la transition a eu « massivement » recours aux « procédures exceptionnelles » (entente directe et appels d’offres restreints) pour les marchés publics.

« Violation massive des textes »

Au total 63,1 milliards de francs CFA (environ 96 millions d’euros), soit 55,33% du montant total des commandes publiques passées pendant la période de la transition ont été faites sur la base d’ententes directes et d’appels d’offres restreints « en violation massive des textes ».

Ce taux, « très au-delà de la norme » régionale de « 15% » fixée par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) « traduit un recours abusif aux procédures exceptionnelles ».

« Cette situation a pour conséquence des risques élevés de collusion, de corruption, d’enrichissement illicite et de gaspillage des ressources budgétaires », pointe le rapport qui dénonce « l’existence de nombreuses dépenses sans pièces justificatives » ou des « pièces justificatives irrégulières ».

Le rapport accuse également nommément l’ex-Premier ministre de la transition Isaac Zida et dix-huit membres de son gouvernement, des membres de leur famille, de s’être fait attribuer des parcelles dans le quartier chic de Ouaga2000 (sud de la capitale) en violation flagrante des textes.

Cet audit commandé par le président élu Roch Marc Christian Kaboré a mobilisé 120 auditeurs pendant deux mois.

L’enquête a visé la période du 1er janvier 2015 au 28 décembre 2015, date de démission du gouvernement de la transition.

M. Zida est éclaboussé depuis plusieurs semaines dans de nombreux scandales. Outre l’acquisition irrégulière de parcelles, il est soupçonné d’enrichissement illicite et de blanchissement d’argent.

Le président Kaboré, qui a fait de la lutte contre la corruption une priorité de son mandat, est revenu à la mi-mars sur la nomination du général Zida au poste d’ambassadeur à Washington.

Jeuneafrique

Dialogue politique : Abdoul Mbaye pour une opposition «capable de créer du débat»

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« L’appel au dialogue est toujours une bonne chose parce que c’est par le dialogue qu’on trouve les meilleures solutions aux problèmes de la communauté ». Tel est l’avis de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui s’est exprimé en marge de la visite effectuée auprès de son marabout Serigne Abdou Fatah Mbacké à l’occasion du magal de Kazu rajab.

Le banquier estime que le rôle de l’opposition doit toutefois se faire sentir, dans une démocratie vitale. « Il faut une opposition reconnue comme telle, une opposition capable de créer du débat sur des propositions qui doivent venir du gouvernement, des politiques publiques dans le cadre de l’action gouvernementale », insiste l’ancien chef du gouvernement.

Cité par nos confrères de la Tribune, Abdoul Mbaye reste persuadé que « le dialogue, également, doit permettre de trouver des solutions consensuelles».

Source : SenewebNews-RP

Le chef de l’Etat engage le gouvernement à  mener une lutte coercitive contre les ventes illicites d’aliments périmés et de médicaments,…

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Ferloo.com- Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 25 mai 2016 au Palais de la République. Le Président de la République rappelle au Gouvernement l’impératif d’assurer, à travers des opérations coordonnées des forces de Police, de Gendarmerie du Service national d’Hygiène et de la Douane, un contrôle plus rigoureux des abattoirs, de mener une lutte coercitive contre les ventes illicites d’aliments périmés et de médicaments, et de mettre en place un dispositif d’alerte précoce, conformément aux directives qu’il a données lors du Conseil des ministres du 03 octobre 2013.

Entamant sa communication autour de l’amélioration soutenue de l’environnement des affaires et de la consolidation des résultats encourageants obtenus en matière de croissance économique et de création d’emplois, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’intensifier l’exécution du Plan de réformes de l’environnement des affaires, afin d’asseoir un système économique moderne, une croissance durable et porteuse d’un progrès social équitable. Dans cette dynamique, il est nécessaire d’entretenir un dialogue fécond et pragmatique entre le Gouvernement et le Secteur privé national et international, en vue de promouvoir la hausse continue des flux d’investissements privés dans les secteurs à haute valeur ajoutée et fortement pourvoyeurs d’emplois. A ce titre, le Président de la République demande au Premier Ministre de procéder,  dans les meilleurs délais, à l’évaluation de l’exécution des mesures arrêtées lors du dernier Conseil Présidentiel de l’Investissement (CPI) et de préparer la tenue de la prochaine session du CPI.

Dans cette perspective, il importe également de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre du Programme national de relance du Tourisme et de prendre toutes les mesures requises pour améliorer l’accueil des investisseurs et le confort d’installation des entreprises, à travers le développement de Plans d’urbanisme commercial, de zones économiques spéciales, de zones artisanales, de sites industriels, et d’un réseau de transport de standard international.

Abordant par ailleurs l’impératif de consolider l’ancrage durable des résultats du Plan Sénégal Emergent (PSE) autour du renouveau industriel et productif, le Président de la République exhorte le Gouvernement à œuvrer sans relâche, pour le développement des PME–PMI, à travers un encadrement efficace par des structures publiques rationnalisées, et un système de financement adapté et performant. A cet effet, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion d’évaluation de l’impact économique et social des dispositifs publics et privés d’encadrement et de financement des PME-PMI, tels que le FONSIS, le FONGIP, la BNDE et la Caisse des Dépôts et Consignations, qui sont des instruments innovants et convergents d’intervention de l’Etat pour faciliter l’expansion des entreprises au Sénégal.

En outre, le Président de la République invite le Premier Ministre à préparer l’organisation, avant fin juillet 2016, d’une rencontre nationale sur le financement de l’économie, et à veiller à la finalisation du processus d’adoption du projet de loi de développement des PME et de modernisation de l’économie, ainsi qu’à la formulation d’une Stratégie de valorisation du Secteur informel, en vue d’optimiser sa contribution dans l’économie nationale.

Abordant la veille sanitaire sur les produits destinés à la consommation, suite à la recrudescence des saisies de viandes issues d’abattages clandestins et de produits périmés et prohibés, le Président de la République rappelle au Gouvernement l’impératif d’assurer, à travers des opérations coordonnées des forces de Police, de Gendarmerie du Service national d’Hygiène et de la Douane, un contrôle plus rigoureux des abattoirs, de mener une lutte coercitive contre les ventes illicites d’aliments périmés et de médicaments, et de mettre en place un dispositif d’alerte précoce, conformément aux directives qu’il a données lors du Conseil des ministres du 03 octobre 2013.

Enfin, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de procéder à l’audit technique de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS) et de hâter la réalisation des abattoirs modernes de Diamniadio, financés à hauteur de 21 milliards par le Gouvernement de l’Inde.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.

Le Premier ministre a axé sa communication sur la politique d’assainissement et de lutte contre les inondations, avant de rendre compte de la coordination et du suivi de l’activité gouvernementale.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte des préparatifs de la campagne agricole 2016 – 2017.

Concluant le débat général, le Chef de l’Etat félicite le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et le Gouvernement, pour les efforts soutenus consentis depuis en matière d’assainissement et de gestion des inondations, à travers la réalisation d’ouvrages structurants de drainage des eaux, notamment à Dakar et sa banlieue, et dans de nombreuses autres localités du pays. Il invite le Gouvernement à capitaliser ces efforts et à veiller à une fonctionnalité des ouvrages réalisés. Enfin, le Président de la République se réjouit du démarrage prochain de l’élaboration des plans directeurs d’assainissement de trente-trois capitales départementales.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • le projet de décret portant création de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona;
  • le projet de décret portant création de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio ;
  • décret portant création de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Matam ;
  • décret portant création de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Richard Toll.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdourahmane WADE, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment Chef du Bureau Particulier à la Direction Générale des Douanes, est nommé Directeur du Renseignement et des Enquêtes Douanières, en remplacement de Monsieur Ismaïla DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment Directeur de la Règlementation et de la Coopération Internationale à la Direction Générale des Douanes, est nommé Directeur des Opérations Douanières, en remplacement de Monsieur Mamadou GADIAGA, appelé à d’autres fonctions ;

  • Monsieur Samba DIA, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment en service à la CENTIF, est nommé Directeur du Contrôle Interne de la Direction Générale des Douanes, en remplacement de Monsieur Mamadou DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

  • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment Directeur Régional du Nord, est nommé Directeur Régional de Dakar Port à la Direction Générale des Douanes, en remplacement de Monsieur Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

  • Monsieur Malick MBAYE, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment Chef du Bureau des Douanes de Dakar Pétrole, est nommé Directeur de la Règlementation et de la Coopération Internationale à la Direction Générale des Douanes, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Djeylani NIANG, appelé à d’autres fonctions ;

  • Monsieur Mbaye NDIAYE, Inspecteur Principal des Douanes, précédemment Conseiller Technique au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, est nommé Directeur régional Nord à la Direction Générale des Douanes, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;

  • Monsieur Simon SENE, Inspecteur principal des Douanes, est nommé Inspecteur des Finances, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;

  • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des Douanes, est nommé Inspecteur des Finances, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;

  • Monsieur Massar WAGUE, Ingénieur hydraulicien, ancien Directeur général des Finances, est nommé Inspecteur des Finances, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;
  • Monsieur Bocar SALL, Inspecteur principal des Douanes, est nommé Inspecteur des Finances, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;
  • Monsieur Jean Pierre MENDY, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, est nommé Inspecteur des Finances, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;
  • Monsieur El Hadji Salif MBENGUE, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Inspecteur des Finances, au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;
  • Monsieur Alioune THIOUNE, Inspecteur principal des Impôts et Domaines, précédemment Chef du Centre des Professions réglementées de la Direction générale des Impôts et domaines, est nommé directeur de l’administration et du Personnel de la Direction générale de la Planification et des politiques économiques.

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

 

Guinée-Bissau : l’ancien gouvernement refuse toujours sa destitution

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La crise politique s’éternise à Bissau. Le gouvernement de Carlos Correa, destitué le 12 mai dernier après une décision présidentielle controversée, refuse de quitter le pouvoir.

Les ministres et de nombreux députés du PAIGC, parti vainqueur des élections législatives de 2014 et majoritaire à l’Assemblée, sont réunis depuis vendredi 27 mai au palais du gouvernement. Situé à quelques kilomètres du palais présidentiel et du centre-ville de Bissau, le bâtiment abritant la primature et de nombreux ministères était toujours occupé mardi 31 mai par les ministres du gouvernement destitué.

Bientôt deux gouvernements ?

« Nous resterons jusqu’à ce que le président revienne sur sa décision inconstitutionnelle de nommer Baciro Dja au poste de Premier ministre. Nous n’avons pas l’intention de plier », explique Agnelo Regala, président de l’Union pour le changement (UM) et ministre de la Communication de Carlos Correa.

« S’il le faut, il y aura deux gouvernements, celui de Carlos Correa, légitime puisque le PAIGC a gagné l’élection, et celui de Baciro Dja, inconstitutionnel », explique dans la même verve Carlos Vaz, conseiller de Carlos Correa.

L’armée a accordé aux anciens ministres des garanties quant à leur sécurité, selon plusieurs cadres du PAIGC contactés. Des membres de la garde nationale ainsi qu’une trentaine de membres de l’Ecomib (la mission de maintien de la paix déployée par la Cedeao en Guinée-Bissau) sont toujours déployés devant l’édifice pour assurer leur protection, explique Agnelo Regala.

Une délégation de l’UEMOA envoyée à Bissau

La situation inquiète les pays de la sous-région. Preuve en est, Lancina Dosso, émissaire de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), a été envoyé à Bissau pour tenter une médiation. Après une rencontre mardi avec des membres de la société civile et avec les chefs des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, Lancina Dosso devrait s’entretenir avec les anciens ministres mardi après-midi au palais du gouvernement.

Mais pour l’heure, les avertissements de la communauté internationale, qu’il s’agisse de l’UEMOA, des Nations unies, de l’Union africaine, de la CPLP et de l’Union européenne ne changent rien à la crise. Pas plus que les inquiétudes émises par les bailleurs internationaux, qui avaient accordé en mars 2015 un milliard d’euros de financement à la Guinée-Bissau.

Source : jeuneafrique

Bras de fer enseignants – gouvernement : Amnesty soutient les syndicats

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Ferloo.com –  Amnesty International Sénégal a eu ce jour, lundi 06 juin 2016, une réunion de travail avec les représentants des syndicats d’enseignants du moyen-secondaire : SAEMS, CUSEMS et UDEN-Rénovation.

A l’issue de cette réunion qui a permis des échanges approfondis sur la situation de blocage qui affecte l’école sénégalaise depuis quelques mois, Amnesty International Sénégal prie instamment le gouvernement du Sénégal :

  • De respecter les libertés syndicales proclamées par la constitution et des conventions internationales ratifiées par le Sénégal ;
  • D’arrêter toutes les mesures d’intimidation à l’encontre des enseignants, en l’occurrence les convocations à la Police et à la Gendarmerie pour faire constater le refus de prendre les réquisitions, et de privilégier le dialogue et la concertation pour trouver une solution de sortie de crise acceptable par toutes les parties.
  • De respecter les accords signés avec les enseignants, accords qui ont fait l’objet de renégociations et d’échéanciers que l’Etat n’a pas respectés.

La situation de blocage actuelle résultant en grande partie de la rupture de confiance entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement, nous appelons le Président de la République, Monsieur Macky SALL, à recevoir les syndicats en grève afin d’apporter une solution à leurs justes et légitimes revendications et permettre à l’école sénégalaise de retrouver la paix et la tranquillité indispensables à un enseignement de qualité.

 

Alerte : Le Gouvernement du Sénégal lance un ultimatum aux enseignants

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Ferloo.com – «Il est rappelé aux enseignants dûment réquisitionnés qui ont soit refusé de recevoir notification de leur réquisition, soit refusé d’y déférer, qu’en sus des sanctions pénales prévues aux articles 7 du Statut général des fonctionnaires et L. 279–m du Code du travail, le refus de déférer à un ordre de réquisition expose le contrevenant à diverses sanctions disciplinaires, applicables sans la procédure du conseil de discipline, allant :

– jusqu’à la révocation avec suspension du droit à pension, pour le fonctionnaire ;

– au licenciement sans préavis, ni indemnité autre que, le cas échéant, l’indemnité compensatrice de congé pour l’agent non fonctionnaire.

Pour compter du lundi 13 juin 2016 à 8 heures, les concernés disposent d’un délai de vingt-quatre (24) heures pour se conformer à l’ordre de réquisition».

Fait à Dakar, le 10 juin 2016

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

 

 

Mamadou Diop Castro : « C’est regrettable que le gouvernement ait opté la confrontation »

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Ferloo.com-Mamadou Diop Castro, membre du Comité national du dialogue social semble être surpris par l’option de confrontation du gouvernement contre les enseignants, alors que des solutions de sortie de crise sont encore possible.

« Le Comité national du dialogue social a passé toute la journée de dimanche dernier avec le Premier ministre en vue de trouver une solution définitive à cette crise. Il était retenu qu’une rencontre devrait avoir lieu avec le ministre de la Fonction publique. A notre grande surprise, le gouvernement s’est emmuré malgré nos appels de rappel », regrette Mamadou Diop Castro sur les antennes de Sud Fm.

« C’est regrettable que le gouvernement ait pris cette option de confrontation avec ce communiqué qui va encore compliquer la situation. En ce sens que la violation entraînera d’autres problèmes », prévient-il, avant de prendre le gouvernement comme responsable pour avoir « ignoré » le Comité national du dialogue social qui a, pourtant, trouvé un compromis avec le Premier ministre.

Il estime que « le dialogue est obligatoire »


Ppape Diop : « Le gouvernement est allé trop loin… » 

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Ferloo.com-La crise scolaire avec en toile de fond la menace de radiation brandie par le gouvernement fait partie des sujets abordée par le leader de Bokk Gis-Gis, Pape Diop sur les antennes de la RFM. L’ancien président du Sénat a estimé que « gouvernement est parti  trop loin avec sa menace de radiation … »

« Cette question est très délicate car il s’agit de combler un retard. Malheureusement nous sommes confrontés à (…) », a-t-il soutenu avant d’estimer que « le gouvernement est parti trop loin au moment où nous sommes dans l’ère du dialogue national »

Selon le leader de la Convergence Bok Gis-Gis, « la radiation n’est pas une bonne solution, d’autant plus qu’il s’agit de non respect des engagements déjà signés.»  Et Pape Diop d’ajouter, convaincu : « je crois que Macky Sall ne va pas jusqu’à la radiation »

Toute en demandant aux enseignants d’être plus flexibles, le leader de la Convergence Bokk Gis-Gis demande le gouvernement de trouver une solution en faisant des propositions concrètes aux enseignants. « Une solution est encore possible. Le gouvernement doit s’asseoir autour d’une table avec les enseignants pour trouver une sortie de crise…», demande-t-il.

 

Communiqué du Conseil des ministres du 15 juin 2016

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Ferloo.com – Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 15 juin 2016, à 11 heures, au Palais de la République.

Entamant sa communication autour de la protection du littoral et de l’intensification de la lutte contre l’érosion côtière, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de mettre en œuvre, au-delà des actions en cours, une stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière, pour protéger toutes les localités vulnérables du littoral, et apporter l’appui nécessaire aux populations. En effet, il urge d’élaborer une cartographie globale des zones et populations impactées par l’érosion côtière, de procéder à un aménagement préventif optimal du littoral national, et d’accélérer l’exécution du projet de réhabilitation de la « Brèche de Saint Louis » ainsi que des projets développés dans les sites touristiques de la Petite côte. Dès lors, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel consacré à la lutte contre l’érosion côtière.
Par ailleurs, dans le cadre de la sécurité civile des bâtiments et établissements humains, le Président de la République demande au Gouvernement en cette veille d’hivernage, de prendre toutes les mesures préventives nécessaires, pour parer aux risques d’accidents et de catastrophes, notamment au niveau des établissements recevant du public. Le Chef de l’Etat indique également au Gouvernement la nécessité d’activer toutes les commissions régionales et auxiliaires de protection civile, de déployer un programme de sensibilisation des populations, de mener un audit général des équipements électriques et de protection civile de tous les bâtiments recevant du public, et de veiller à l’actualisation des Plans d’Organisation des Secours (ORSEC), ainsi qu’à l’équipement en paratonnerres des localités et sites sensibles.
Poursuivant sa communication autour de la modernisation du système national de santé, à travers notamment, l’accroissement continu des ressources budgétaires et moyens logistiques alloués au secteur, le Président de la République rappelle au Gouvernement l’importance primordiale qu’il accorde à la densification de la carte sanitaire, à l’amélioration des conditions d’accueil aux services d’urgence, de la qualité de la prise en charge médicale et sociale des malades. Dans ce cadre, le Chef de l’Etat lance un appel à tous les acteurs du secteur de la Santé, pour un dialogue social de qualité avec le Gouvernement, en vue d’asseoir les bases d’un système national de santé performant.
Le Président de la République invite également le Gouvernement, en rapport avec les collectivités territoriales, à mutualiser les ressources humaines, matérielles et financières injectées dans ce secteur, et demande au Premier Ministre de procéder à l’évaluation globale de la Couverture Maladie Universelle (CMU), deux ans après son lancement.
Abordant le développement stratégique du sous-secteur de l’électricité et l’inauguration, le lundi 13 juin 2016, de la centrale électrique de Contour Global, sise au Cap des Biches, d’une capacité de 53 MW, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement son ambition de doter le Sénégal d’une production électrique disponible, suffisante, de qualité et à moindre coût, tenant compte du mix énergétique, de la montée en puissance des énergies renouvelables, et de l’exploitation prochaine des réserves pétrolières et gazières découvertes aux larges de nos côtes.
Dans cette perspective, le Président de la République rappelle au Gouvernement l’urgence de finaliser le plan stratégique de développement de la SENELEC, l’évaluation du Contrat de performances Etat- SENELEC, et la validation du nouveau plan de production électrique.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication, en adressant ses félicitations à la Direction générale et à l’ensemble du personnel de la SENELEC, pour les efforts notables de modernisation consentis, en vue d’améliorer la production, l’exploitation et la distribution de l’énergie électrique.
Le Premier Ministre a axé sa communication autour de la revue sectorielle des grands projets stratégiques de l’Etat, avant de rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.
Le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions a rendu compte de la participation du Sénégal à la 105ème Conférence internationale du Travail qui s’est tenue du 29 mai au 10 juin 2016, à Genève, en Suisse, sous le thème « Construire l’avenir avec le travail décent » .

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :

  • le projet de décret relatif à la santé des gens de mer.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Monsieur Mamadou KASSE, Urbaniste-Aménagiste est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN – HLM), en remplacement de Monsieur Ibrahima WADE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Le Capitaine de Vaisseau Mamadou NDIAYE,  est nommé Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches en remplacement du Capitaine de Vaisseau Cheikh SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Madame Awa Ndiaye DIOP, Administrateur civil, est nommée Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda, chargé du développement en remplacement de Monsieur Abdou Khadir DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Khadim HANNE, Administrateur civil, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé du développement, en remplacement de Monsieur Hamet Tidiane THIAW, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Hamet Tidiane THIAW, Administrateur civil, précédemment Adjoint, au Gouverneur de la Région de Kédougou chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda, chargé des Affaires administratives, Poste vacant ;

Monsieur Cheikh Ibra FALL, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Goudiry, est nommé Préfet du Département de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Said DIA, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mame Less CABOU, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Nioro du Rip, est nommé Préfet du Département de Kaffrine, en remplacement de Monsieur  Abdourahmane Ndiaye, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Elimane BA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Gossas, est nommé Préfet du Département de Podor, en remplacement de Monsieur  Amadou SAKHO, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Amadou SAKHO, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Podor, est nommé Préfet du Département de Goudiry, en remplacement de Monsieur  Cheikh Ibra FALL, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur El Hadji Papa Madické DRAME, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bambey, est nommé Préfet du Département de Gossas, en remplacement de Monsieur  Elimane BA, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur  Amadou Lamine GUISSE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Birkilane, est nommé Préfet du Département de Bignona, en remplacement de Monsieur Fary SEYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Said DIA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Ziguinchor, est nommé Préfet du Département de Birkilane, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur  Fary SEYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Préfet du Département de Dagana, en remplacement de Monsieur Moustapha NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Moustapha NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Dagana, est nommé Préfet du Département de  Bambey, en remplacement de Monsieur  El Hadji Papa Madické DRAME, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abdourahmane NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Préfet du Département de  Vélingara, en remplacement de Monsieur Amadou Matar CISSE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Amadou Matar CISSE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Vélingara, est nommé Préfet du Département de Saraya, en remplacement de Monsieur Abdourahmane Papa Malick NDAO, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Papa Malick NDAO, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Saraya, est nommé Préfet du Département de Nioro du Rip, en remplacement de Monsieur  Mame Less CABOU, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abdou Khadir DIOP, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé du Développement, est nommé Directeur des Ressources humaines et matérielles à la Direction générale de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Souleymane Demba SY, appelé à d’autres fonctions.

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement 

 

Théorie du complot: Le complotisme, mal du siècle ?

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Y aurait-il un mouvement de panique face au complotisme ? Gouvernement et médias, qui s’estiment légitimes pour transmettre l’information, voient leur crédibilité battue en brèche par des thèses fantaisistes sur tout et n’importe quoi. Comment faire pour retrouver cette capacité à informer l’opinion, voire à la manipuler, sans laquelle le pouvoir politique entre en déliquescence?

Depuis les attentats de 2015 et l’accélération des départs de jeunes pour le djihad, le gouvernement français multiplie les initiatives : colloque organisé par l’Éducation nationale sur le thème, « Comment faire face au complotisme ? », campagne avec le youtubeur Kevin Razy, création d’une page web « on te manipule.fr », séminaire du SIG (Service d’information gouvernementale). Même chose en Belgique et dans les démocraties menacées par le terrorisme.

La « théorie du complot », un phénomène d’actualité

Le complotisme ou « théorie du complot » semble en recrudescence depuis les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone.

Une recrudescence qui coïncide avec la guerre déclenchée par les islamistes radicaux contre le reste du monde, mais aussi avec l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux, le tout sur fond de crise économique (crise boursière en 2000, crise des subprimes en 2008). Les réseaux jouent un rôle d’accélérateur en mettant quasi instantanément à la disposition des foules des informations qui, auparavant, auraient été diffusées lentement et sous le manteau.

La crise économique, en multipliant les déçus du système, contribue à la perte de crédibilité des experts et amène à chercher ailleurs que dans la vérité officielle l’explication des événements.

Les tours du World Trade Center frappées par les avions des terroristes (9 septembre 2001). Ainsi, jamais aucun avion ne se serait écrasé sur le World Trade Center et sur le Pentagone. Ils auraient été dynamités par la CIA et le Shin Beth dans le but de s’emparer du pétrole du Moyen Orient et de pousser l’Occident à entrer en guerre contre les musulmans.

Les attentats de Paris et de Bruxelles ne seraient que la suite logique de ce vaste complot américano sioniste, appuyé par ses vassaux occidentaux contre l’Islam en général, et les Arabes en particulier.

L’on croit également pouvoir affirmer que le parcours de la manifestation du 11 janvier 2015 reproduit la carte de l’État d’Israël, comme si les véritables instigateurs des attentats avaient voulu signer leur forfait ?

La démarche complotiste est toujours la même : tous les faits ont une cause humaine, même les plus naturels : un tsunami sera ainsi attribué à une expérimentation d’armes nouvelles plutôt qu’au mouvement imprévisible des plaques tectoniques. Les gouvernements et ceux qui les manipulent cachent toujours les vraies causes, la plupart du temps inavouables. Leur intention est toujours mauvaise.

Le  Protocole des Sages de Sion – Couverture d’une édition russe de 1912, réalisée par Sergueï Nilus. Ainsi l’épidémie du virus Zika qui se répand en Amérique Latine serait en réalité le résultat d’une guerre bactériologique menée par les États-Unis pour stopper l’immigration chez eux et consolider leur domination sur le continent.

Enfin, tous ces complots sont l’œuvre d’un petit groupe secret qui aspire à gouverner le monde et à réduire les individus en esclavage : Trilatérale, francs-maçons, Juifs, complexe militaro-industriel américain, grand capital, extra-terrestres reptiliens…

Ceux qui propagent ces fadaises énoncent des faits jamais vérifiés dont la seule accumulation vaut preuve. Ils soulignent des coïncidences « étranges » qui n’en sont pas car, pour un complotiste, rien n’est jamais dû au hasard.

Ils chargent leurs contradicteurs de prouver qu’ils ont tort et dénoncent comme imposteurs et liés au complot ceux qui nient leurs thèses : puisqu’ils nient avec une telle véhémence, c’est bien la preuve que c’est vrai, expliquait Hitler dans Mein Kampf à propos du prétendu complot juif révélé dans Le Protocole des Sages de Sion, un faux fabriqué par des policiers tsaristes.

Car si le complotisme est particulièrement vigoureux à l’ère de l’Internet, c’est un phénomène aussi vieux que l’histoire humaine. Lorsqu’en l’an 64 de notre ère, Rome est détruite par un incendie, le peuple commence par accuser l’empereur Néron d’avoir voulu détruire la ville. Celui-ci retourne la vindicte populaire contre les chrétiens.

Ni lui, ni ceux qu’il a livrés au supplice n’étaient coupables, mais il fallait, à la fois donner du sens à l’événement que la seule insalubrité de la ville eut pu expliquer, et canaliser la soif de vengeance de la foule.

De ce moment-là, autour de la Méditerranée, à chaque crise, les Juifs vont être désignés comme le « peuple comploteur » par excellence. Ainsi sont-ils massacrés avec l’aval du roi de France en 1321, sous l’accusation d’avoir empoisonné les puits et les fontaines avec le concours des lépreux, en vue de dominer le monde !

C’est le phénomène du bouc émissaire, théorisé par René Girard dans son ouvrage La violence et le Sacré : chargé de tous les péchés de la société, il est sacrifié pour permettre, par un effet de catharsis, de canaliser la violence inhérente aux sociétés humaines. C’est en substituant le tous contre un au tous contre tous que l’humanité peut, selon lui, échapper à la pente naturelle de son autodestruction.

Le malheur, c’est que dans l’histoire occidentale, ce « un » fut souvent collectif. De Néron à nos jours, ce furent presque toujours les Juifs, solidaires, discrets, travailleurs et efficaces. Autant de caractéristiques propres à susciter inquiétude et jalousie.

Vrais et faux complots

Cette constante de l’Histoire ne s’explique pas seulement par la sociologie des foules et leur prétendue tendance naturelle à s’entretuer. Il n’y aurait pas autant de complotisme s’il n’y avait tant de complots inventés par les États. Les gouvernements ont beau jeu de s’étonner de ne plus être crus après avoir tant menti.

De la conjuration de Catilina à Rome en 63 av. J.-C. au vrai-faux coup d’État d’Alger du 13 mai 1958, en passant par le « Popish Plot » de 1678 à Londres par lequel les monarchistes font croire à un complot catholique contre le roi, l’Histoire est tissée de vrais et faux complots qui visent à la conquête du pouvoir ou l’élimination des opposants.

Comment être surpris que les Américains soient la cible de tous les soupçons quand le secrétaire d’État de George Bush, Enoch Powel, brandit en pleine séance du Conseil de Sécurité de l’Onu une fiole censée contenir de l’anthrax, preuve forgée de toute pièce pour convaincre l’opinion mondiale de la possession d’armes bactériologiques par l’Irak ?

Cet énorme mensonge d’État, si dramatique dans ses conséquences, n’est pas le premier (…).

Source: herodote.net

Bilan d’étape du conseil des Ministres décentralisé à Matam : les contrevérités du gouvernement

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La crédibilité de l’Etat et des institutions de la République dépend fortement de la valeur de la parole des hommes qui l’incarnent. Honteusement au Sénégal, de nos jours, la parole de nos dirigeants n’a plus aucune valeur parce que conçue dans le but de tromper et endormir son peuple.

En écoutant, récemment, le Premier Ministre et le Porte-parole du gouvernement sur le bilan des Conseils des ministres décentralisés, nous avons été tous ébahi (y compris les plus farouches défenseurs de l’APR) sur le chiffre donné pour la Région de Matam. Nous nous sommes même demandés : de quelle Matam parlaient-ils ? En effet, le gouvernement a osé, sans sourciller, avancer le chiffre de 141% comme taux de réalisation du Programme Triennal d’Investissement (PTI) 2013-2015. Par devoir de Morale, au nom de l’honnêteté et de l’honneur Politique dont nous nous efforçons d’inspirer et d’insuffler à nos militants, il nous incombe la Responsabilité de vous dire toute la Vérité et rien que la Vérité : et la Vérité, c’est qu’il en est absolument rien !

Pour rappel, les opportunités et besoins d’investissements de la région identifiés par le Conseil interministériel et validés en Conseil des ministres étaient estimés, sous réserve d’évaluation, à 532 milliards de francs CFA dont le PTI s’élevait à plus de 127 000 000 000 francs CFA. Ce programme concernait essentiellement les infrastructures, les aménagements hydro-agricoles, la santé, l’enseignement supérieur, les activités agricoles, l’électrification rurale, l’habitat social et tant d’autres promesses que nous avons délibérément choisi de ne pas rappeler.

Pour montrer l’ampleur du fossé qu’il y a entre les chiffres du gouvernement et la réalité du terrain, voici l’état des lieux.

  • Sur le plan des infrastructures, le Chef de l’Etat ayant constaté de visu l’enclavement de cette 11e région, avait dit ceci « La seule issue est de procéder le plus rapidement possible à un désenclavement aérien…Une piste d’aviation aux normes sera mise en place à compter de cette année 2013 pour vous faire  oublier les affres  de l’enclavement.» Jusque-là…Rien !

Au chapitre des infrastructures routières, oui, il y a quelques avancées surtout en ce qui concerne les pistes rurales même si beaucoup d’entre-elles n’ont pas pu résister aux inondations de l’année dernière. Pour la route Linguère-Matam (240 km) qui était achevée jusqu’à Patouki (184 km) par le régime libéral, le bitumage du dernier tronçon Patouki-Ourossogui (56 km) a été effectué entre la fin de l’année 2012 et au courant de l’année 2013. Le bitumage des routes départementales de Matam (qui passe d’Orefondé à Doumga Ouro Alpha) et de Kanel (qui va de la commune de Matam à Dembankani) n’a pas commencé et fait toujours rêver. L’axe Ndioum-Ourossogui et Ourossogui-Bakel n’avance pratiquement pas. L’étude et le financement des trois ponts de Matam, a été déjà bouclé par le précèdent régime. C’est conscient de cela, d’ailleurs, qu’Abdoulaye Wade avait menacé d’arrêter les travaux dans cette partie du pays quand il avait senti que l’électorat du fouta était entièrement acquis à celui qui fait aujourd’hui l’objet de doute quant à sa volonté de sortir Matam du gouffre.

  • Pour les aménagements hydro-agricoles dont le potentiel est estimé 55 000 ha, des efforts ont été tout de même consenti avec l’aménagement de plus de 9 000 ha.

Le programme d’accroissement et d’intensification  des cultures est en cours, et cela a permis la double culture l’année dernière. Mais la volonté de promouvoir le riz de la vallée à travers le consommé local reste toujours un slogan.

  • En ce qui concerne la Santé, l’ouverture de l’hôpital de Matam construit avant 2012, n’a pas encore permis de relever le niveau du plateau médical de la région. En réalité, malgré les grands discours politiciens, la région de Matam est encore gravement malade de son système de santé moribond.
  • Au niveau de l’Enseignement Supérieur, la réalisation de l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Matam reste toujours à l’état de projet.
  • Pour ce qui est des activités agricoles, la mise en place de fermes et la création d’unités de transformation de productions animales comme le lait qui sont promises par le Chef de l’Etat n’est pas encore à l’ordre du jour.
  • Quant à l’électrification rurale, la déception est encore plus grande. Hormis les quelques villages du Dandé mayo de Kanel, ceux du département de Matam sont toujours dans les ténèbres. Il est vrai que certains villages comme Sinthiou diamdioro, Sylla, Dial, Mollé, Gababé, Sinthiou boumak, Ndiafane, Dioguel, Thiaski et Diorbivol, ont déjà reçu leurs poteaux électriques mais l’électricité n’est toujours pas au rendez-vous. Dans le Dièri, il n y a encore rien de nouveau. Ni aménagement concret, encore moins d’électrification sérieuse.
  • Le programme d’habitat social promis à l’endroit des émigrés n’a, pour le moment, fait l’objet d’aucune étude sérieuse encore moins de pause de première pierre.
  • Le sous-emploi des jeunes qui ne bénéficient d’aucune ligne de crédit pour les activités génératrice de revenu allonge la liste non exhaustive des engagements non tenus par l’Etat du Sénégal lors de la présence du gouvernement à Matam en 2013.

Eu égard de qui précède, dire que le gouvernement a tenu tous les engagements pris à Matam relève quand même d’une aberration et  frise le ridicule.

En définitive, jamais dans l’histoire politique du Sénégal, une personnalité publique et de surcroit un homme politique n’aura suscité autant d’espoir dans la région de Matam plus que Macky Sall.

Mais force est de constater, aujourd’hui, que la déception  est en train de prendre à grand pas la place de l’immense espoir qui a été placé en ce « fils du terroir » pour qui les populations étaient prêtes à tout.

Nous appelons le gouvernement à beaucoup plus de sérieux et au travail au lieu de donner, à coup de tête, des chiffres qui n’existent pas. Aux populations de Matam, nous invitons à laisser de côté les débats puérils et stériles entretenus par une bipolarisation politique régionale sans aucun avantage concret pour les populations qui ont toujours soif du vrai changement.

Elimane Abdoul FALL, Conseiller municipal de la commune de Bokidiawé, Président du mouvement PELLITAL

Source : laviesenegalaise.com

C.O.S./M23 condamne le limogeage de Nafi Ngom Keïta et soutient Ousmane Sonko

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Ferloo.com- Dans un communiqué parvenu à Ferloo, la Commission « Orientations et Stratégies » s’offusque « profondément du comportement de Monsieur Macky et son pouvoir, sur la gestion de certains dossiers ».

D’abord, la COS/M23 condamne fermement le limogeage de l’ex patronne de l’OFNAC, Mme Nafi Ngom Keita, de la tête de cette Institution de contrôle et de lutte contre la corruption et la fraude.

Selon cette structure de mouvement citoyen, « par cet acte qu’elle considère comme une forfaiture de la part du pouvoir, ce dernier vient de prouver aux sénégalais, l’incongruité absolue qui caractérise cette institution dont le fonctionnement et les orientations répondent au bon vouloir du Président de la République, dans le cadre de ses prérogatives ».

La COS/M23 qui a toujours dénoncé le fonctionnement illogique de l’OFNAC, qui « parait comme un outil de chantage et de répression pour servir les plans politiciens du pouvoir en place, encourager la transhumance, l’enrichissement illicite entre autres contre valeurs, plaide encore une fois la démarcation des corps de contrôle, de l’autorité du Président de la République ».

« La COS/M23 informe Monsieur Macky Sall et son pouvoir que le peuple sénégalais attend d’être édifié sur les différents dossiers gérés par l’OFNAC, tels que celui d’ARCELOR MITTAL, PETRO TIM SENEGAL, celui du COUD, et tant d’autres qui pourrait se retrouver sous le coude d’un tiers.

Qu’elle incitera tous les patriotes à s’engager dans la lutte pour la bonne gouvernance et la transparence, le combat contre l’impunité et la complaisance, le combat contre la gestion patrimoniale des ressources et biens publics.

ousmane-sonko9993333Dans la même veine, la COS/M23 vient par là, dire toute sa préférence à une enfreinte des règles administratives pour préserver les intérêts de la Nation, qui devient une obligation réglementaire, que le pillage et le détournement organisés de deniers publics, la complaisance et l’abrutissement orchestré du peuple sénégalais, dénoncés par Monsieur Ousmane Sonko du parti PASTEF.

La COS/M23 considère qu’au-delà des personnes de Mme Nafi Ngom Keita, d’Ousmane Sonko, et de tous les autres patriotes qui s’inscrivent dans la même dynamique, il est fondamental de souligner la grandeur de la démarche engagée. Ceci, pour mettre en avant les intérêts majeurs du pays, par une gestion sobre et transparente du bien public et marquer la rupture des dérives et abus de nos gouvernants.

Ainsi, COS/M23 manifeste son soutien sans réserve à tous ces patriotes soucieux de l’éthique et de la morale dans l’action gouvernementale, et s’engage à poser prochainement des actes forts, allant dans le sens de renforcer les politiques de transparence et de gestion vertueuse tant voulues par Monsieur Macky Sall.

Par ailleurs, la COS/M23, réitère son soutien et son engagement aux côtés des acteurs de la justice sénégalaise, dans leur lutte pour une réelle séparation des pouvoirs et l’indépendance et la bonne marche de  cette dernière.

En conséquence, la COS/M23 demande aux Sénégalais de rallier la mobilisation sociale et populaire des patriotes et militants pour la rupture et le changement. D’être prêts pour le combat contre l’incurie de nos gouvernants, pour la préservation du bien public et la gestion efficiente et transparente des ressources publiques, la défense des droits et libertés consacrés par la Constitution de notre pays. »

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