Quantcast
Channel: Gouvernement – Ferloo
Viewing all 163 articles
Browse latest View live

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 27 JUILLET 2016

$
0
0

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 27 juillet 2016, à 11 heures, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République magnifie, encore une fois, le travail de qualité remarquable des ingénieurs et experts sénégalais, ainsi que la contribution précieuse et significative des entreprises locales qui ont démontré leur savoir-faire déterminant dans la réalisation, à temps, des infrastructures qu’il a inaugurées, lors de sa tournée économique dans la Région de Dakar. Il adresse, à cet égard, ses félicitations au Ministre chargé des infrastructures, à la direction générale d’AGEROUTE, qui viennent de confirmer, à travers les ouvrages réalisés, l’exemplarité, le pragmatisme et le professionnalisme de leurs services.

Après avoir félicité, à nouveau, les populations de la Région de Dakar, pour leur mobilisation exceptionnelle, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’assurer, en relation avec les collectivités territoriales et dans le respect scrupuleux du cadre de vie des populations polarisées, le fonctionnement optimal et l’entretien adéquat des ouvrages de débarquement de produits halieutiques et des infrastructures routières, scolaires et sanitaires inaugurées, visitées ou dont les travaux ont été lancés.

Par ailleurs, le Président de la République invite le Premier Ministre à veiller à l’exécution, à date, de tous les engagements pris, notamment du programme triennal régional d’investissements prioritaires consacré à la Région de Dakar.

Abordant la gestion préventive des inondations, le Chef de l’Etat exprime la solidarité agissante de la Nation aux populations sinistrées, suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours. Ainsi, le Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises pour déployer, en urgence, les moyens logistiques sollicités et les soutiens appropriés aux populations touchées par les inondations.

Rappelant par ailleurs son attachement à l’exécution effective, dans les délais prescrits, des travaux projetés dans le cadre du Programme décennal de lutte contre les inondations, le Chef de l’Etat réitère les directives qu’il a données au Gouvernement,  le 27 avril 2016, pour la réalisation optimale, dans les villes capitales régionales et départementales, des opérations de pré-hivernage et de gestion des eaux pluviales, en mettant en synergie les actions des collectivités territoriales et de l’Office national d’Assainissement du Sénégal (ONAS). En outre, le Président de la République exhorte le Premier ministre à réactiver, sans délai, le cadre gouvernemental et le dispositif territorial de gestion stratégique et de suivi opérationnel des inondations.

Poursuivant sa communication autour  de la préparation du projet de loi de finances 2017 et à son vote par l’Assemblée nationale, dans les meilleures conditions, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement l’impératif d’assurer, dans le cadre du dialogue de gestion à asseoir en permanence avec les services du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, la programmation prioritaire des investissements publics productifs, conformes à ses orientations et aux ambitions du Plan Sénégal Emergent (PSE).

A ce titre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à élaborer des rapports annuels d’activités et de performances de qualité, afin de promouvoir une communication publique dynamique sur les missions, programmes, actions et réalisations de l’Etat.

Abordant par ailleurs la place primordiale de l’école dans le Sénégal émergent, le Président de la République adresse ses félicitations aux lauréats primés du concours général, dont il va présider la cérémonie du 50ème anniversaire, le jeudi 28 juillet 2016. Il confond dans ses félicitations, les établissements d’excellence classés, les parents d’élèves, ainsi que les enseignants encadreurs qui ont accompagné le succès des élèves et le déroulement normal de ce concours d’excellence.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat en appelle encore, au sens des responsabilités de chaque acteur du système éducatif, afin que l’école publique retrouve, à partir de cette année, sa sérénité indispensable, une situation académique normale, et son caractère historique de creuset de formation à l’excellence citoyenne. Outre la consolidation de l’encadrement et du soutien aux établissements scolaires privés, il convient d’engager le processus d’évaluation de l’année scolaire 2015 – 2016, ainsi que la préparation, dans les meilleurs délais, de la prochaine rentrée scolaire.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.

Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République pour sa généreuse initiative saluée par l’ensemble des populations visitées, consistant à apporter des réponses concrètes à leurs attentes et de réaliser, partout, les conditions d’une croissance plus forte et plus inclusive, a rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a présenté au Conseil le dossier de candidature du Sénégal pour abriter le bureau régional de FAO, avant de faire le point sur la campagne agricole 2016/2017.

Après examen, le Conseil a approuvé le dossier de candidature du Sénégal, et le Président de la République a demandé au Gouvernement d’en assurer un suivi rapproché.

Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie a rendu compte de sa tournée dans la Région de Kaffrine et de la gestion des inondations.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel.

Le Ministre Porte-parole du Gouvernement


Tunisie : le gouvernement de Habib Essid démissionnaire

$
0
0

Le Parlement tunisien a comme attendu retiré samedi soir sa confiance au gouvernement de Habib Essid, sous pression depuis que le président Béji Caïd Essebsi s’est dit en faveur d’un cabinet d’union nationale il y a deux mois.

Le départ de M. Essid, un indépendant de 67 ans dont le passage au gouvernement a été mouvementé, fait craindre une nouvelle période d’incertitudes en Tunisie, un pays fragilisé.

Le gouvernement est désormais considéré comme démissionnaire et le président doit engager des consultations dans un délai de 10 jours pour charger la « personnalité la plus apte » de former un nouveau cabinet.

Les conjectures vont bon train sur le fait de savoir qui sera le successeur de M. Essid, mais aucun nom ne se détache pour l’instant.

Scellé d’avance

Sur les 217 députés (dont 191 étaient présents samedi soir), 118 ont voté contre le renouvellement de la confiance et trois pour, avec 27 abstentions.

Plusieurs élus dont ceux du Front populaire, une coalition d’opposition de gauche, ont annoncé juste avant le vote qu’ils n’y participeraient pas, dénonçant un processus « de pure forme ».

Plusieurs partis, dont les quatre au pouvoir (Nidaa Tounès, Ennahda, Afek Tounès et l’UPL), avaient en effet annoncé en amont leur intention de voter la défiance.

M. Essid a lui-même dit être « tout à fait conscient que le vote sera(it) contre lui », expliquant avoir demandé la tenue de la séance pour « exposer les choses au peuple et aux députés ».

Cette plénière est le point d’orgue d’un feuilleton qui a commencé le 2 juin, lorsque le chef de l’Etat s’est prononcé pour un gouvernement d’union. Formé il y a un an et demi et remanié en janvier, l’actuel cabinet est accusé d’inefficacité à un moment où la Tunisie traverse une période sensible.

Car si ce pays a réussi sa transition politique après la révolution de 2011, son économie est en crise et il a été visé par plusieurs attaques jihadistes sanglantes.

M. Essid, qui n’avait pas été informé de l’initiative par le chef de l’État, avait d’abord dit être prêt à démissionner si l’intérêt de la Tunisie l’exigeait. Il a ensuite annoncé qu’il ne partirait que si le Parlement lui retirait sa confiance.

Samedi, si plusieurs députés ont salué l’ »intégrité » de M. Essid, ils ont aussi critiqué son bilan.

Un élu de Nidaa Tounès, Abdelaziz Kotti, a ainsi évoqué « une grande crise économique (…) et un gouvernement incapable de trouver des solutions et de donner de l’espoir aux Tunisiens ».

« Le temps est venu d’un changement (…). Le rendement (du gouvernement) est encore trop faible », a renchéri l’ex-Premier ministre Ali Larayedh, d’Ennahda.

« Le gouvernement a fait son devoir dans plusieurs domaines (…) mais il y a des domaines dans lesquels on ne peut arriver à des résultats concrets (…) en un an et demi », a répondu M. Essid.

‘Surprise’ et pressions

À l’ouverture de la plénière samedi matin, il avait tancé les partis politiques, les accusant de « faire mine d’oublier » les progrès réalisés selon lui contre le terrorisme et la cherté de la vie, ainsi que l’élaboration d’un plan quinquennal.

M. Essid a aussi redit sa « surprise » quant à l’initiative du président, qui a provoqué l’incertitude et paralysé le travail du gouvernement selon lui.

Applaudi à plusieurs reprises pendant son discours, il a de nouveau évoqué des pressions pour le pousser à démissionner et dénoncé une manoeuvre pour se débarrasser de lui.

Ses proches ont attribué, sous le couvert de l’anonymat, ces pressions au camp du fils du chef de l’Etat, Hafedh Caïd Essebsi, un dirigeant de Nidaa Tounès. Ce parti fondé par le président a remporté les législatives de 2014 avant d’imploser et de perdre la première place au Parlement au profit des islamistes d’Ennahda.

Samedi, plusieurs journaux se sont montrés préoccupés par la suite.

« Il serait naïf de penser que le sauvetage du pays est tributaire d’un gouvernement d’union nationale », a ainsi jugé Le Quotidien. « C’est dire que l’après-Essid ne s’annonce guère (être) une promenade de santé ».

Tout en évoquant les graves difficultés économiques et sociales de la Tunisie ainsi que « la menace terroriste toujours présente », M. Essid s’est voulu rassurant. « Nous avons de grands problèmes mais nous avons (…) les hommes et les femmes qui ont les compétences pour (y) faire face », a-t-il assuré.

Jeuneafrique

Affaire Nafi NGom : « le Gouvernement regrette les tentatives de manipulation de l’opinion… « , selon Seydou Guèye

$
0
0

Ferloo.com – Le Ministre Porte-parole du Gouvernent Seydou Guèye a convié la presse pour apporter des précisions sur certains de l’actualité nationale cet après-midi. Dans sa déclaration liminaire, il rappelle que le gouvernement regrette les tentatives de manipulations de l’opinion et appelle au sens de responsabilité…

« Je voudrais tout d’abord remercier la presse d’avoir accepté de répondre à notre invitation.

Au regard de l’actualité de ces derniers jours dominée par les questions relatives à la bonne gouvernance, le Gouvernement a jugé opportun de faire un certain nombre de précisions, afin d’éclairer l’opinion  publique nationale et internationale.

1)            Pour rappel, bien avant même son accession à la magistrature suprême, le Président Macky SALL, dans le cadre de son programme Yonou Yokouté, a toujours fait de la promotion de la bonne gouvernance, au-delà de sa dimension éthique, un axe fondamental de la politique de développement économique et social du Sénégal. C’est ainsi qu’il a pris des mesures phares pour matérialiser sa volonté ferme et irréversible de placer le Sénégal parmi les démocraties modèles où la bonne gouvernance est une réalité palpable.

2)  Dans ce cadre, il convient de souligner à son actif, la loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques, la loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012 relative à la Cour des comptes, la réactivation de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (CREI), la loi n° 2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), la loi n° 2014-17 du 2 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine, la loi n°2014-26 du 3 novembre 2014 portant réforme de l’organisation judiciaire visant à rapprocher la justice du justiciable, l’adhésion de notre pays à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives. Ce sont là autant de dispositifs qui indiquent à suffisance que la promotion de la bonne gouvernance procède, pour le Président Macky SALL, d’une vision et d’une mission sacerdotale que rien ne peut infléchir et confirmées lors du référendum du 20 mars 2016, avec l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée Nationale à l’évaluation des politiques publiques, la participation des candidats indépendants à toutes les élections, la proposition par le Président de l’Assemblée nationale d’une liste de quatre personnes au Président de la République pour la nomination de deux d’elles comme membres du Conseil constitutionnel, et l’élargissement des compétences dudit Conseil.

3) A l’évidence, ces instruments qu’il a mis en place et dont il veille rigoureusement au fonctionnement effectif, valent aujourd’hui au Sénégal d’être cité en exemple par les mécanismes internationaux chargés de suivre et de classer les pays en fonction de leurs avancées en matière de promotion de la bonne gouvernance. En effet, notre pays jouit depuis mars 2012 d’une bonne réputation au plan international et son classement s’est nettement amélioré dans le Doing business, l’indice Mo Ibrahim, l’indice de perception de la corruption de Transparency International, et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs qui, 7 ans après son adoption, n’a été mis en œuvre qu’à la faveur de l’avènement du Président Macky SALL.

Incontestablement, le Président Macky SALL est un fervent adepte et un défenseur infatigable de la cause de la bonne gouvernance qu’il a érigée en règle, pour apporter plus d’efficacité et d’efficience  dans la gestion des finances publiques.

4) C’est en effet pour consolider ces acquis et garantir au Plan Sénégal Emergent dont les premiers effets se font sentir dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, toutes les chances de succès, qu’il procède régulièrement à des réformes mais aussi à des changements dans la direction des structures étatiques chargées de mettre en œuvre sa vision et de conduire le pays vers des lendemains meilleurs.

Le remplacement de Madame Nafi Ngom KEITA, dont le mandat à la présidence de l’OFNAC est arrivé à terme, a suscité beaucoup de commentaires, supputations et allégations, souvent sans aucun fondement.

5) Le Gouvernement du Sénégal tient à apporter les précisions suivantes.

En vertu de la Constitution, notamment en ses articles 44 et 45, le Président de la République nomme aux emplois civils et militaires.

C’est à ce titre, qu’après avoir créé l’OFNAC, il a nommé le 25 juillet 2013, par décret n°2013-1045, Madame Nafi NGOM KEITA, Président de ladite institution, pour un mandat de trois ans.

Ce mandat étant arrivé à terme, précisément le 25 juillet 2016, jour pour jour, le Chef de l’Etat, toujours suivant son pouvoir discrétionnaire que lui confère la Constitution, a pris la décision souveraine, par décret n°2016-1025 du 27 juillet 2016, d’accorder sa confiance à la Magistrate Seynabou NDIAYE DIAKHATE, pour donner un souffle nouveau à l’OFNAC, dans le respect strict de sa lettre de mission, des lois et règlements qui gouvernent la République.

Avec un état de service fort élogieux, et une réputation de juge intraitable, la nomination de Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE, à la tête de l’OFNAC, prouve, si besoin en était, que le Président Macky SALL compte maintenir le cap, voire renforcer la lutte contre la fraude, la corruption, la prévarication des ressources publiques, qu’il a engagée depuis mars 2012.

   Cependant, un débat a été installé par certains autour de cette nomination, confondant un mandat arrivé à terme non renouvelé avec un limogeage, ou prétendant allégrement que le mandat de Madame Nafi NGOM KEITA n’a pas expiré, car ayant débuté, pour eux, à la date de sa prestation de serment.

6) Cet argument ne saurait prospérer pour la bonne et simple raison que la règle en l’espèce, c’est que les actes administratifs à caractère individuel produisent immédiatement leurs effets dès leur notification aux intéressés. C’est en vertu de cette disposition que, durant cette période de huit mois, allant de sa nomination à sa prestation de serment, Madame Nafi NGOM KEITA a perçu le traitement salarial réservé au Président de l’OFNAC, en plus d’avoir joui pleinement des autres avantages et prérogatives attachés à cette fonction.

Ces précisions faites, le Gouvernement regrette les tentatives de manipulation de l’opinion, ainsi que les fuites organisées de documents officiels confidentiels sur l’espace public et qui ne datent pas d’aujourd’hui d’ailleurs. En effet, beaucoup de sénégalais, d’aucun bord politique, y compris de hauts fonctionnaires émérites, ont dénoncé, regretté et condamné les manquements notés dans la gestion du courrier et des dossiers instruits par l’OFNAC, qui se retrouvent très souvent à la Une des journaux.

 Or, au-delà de l’obligation de réserve qui pèse sur tout fonctionnaire, la loi n° 2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) astreint les membres au respect du secret professionnel et des délibérations. Malheureusement ces obligations et prescriptions légales ont été régulièrement violées par l’OFNAC.

Ainsi, le Gouvernement en appelle, à la raison, à la retenue, au sens des responsabilités et au respect de l’éthique, des règles et principes qui gouvernent notre administration dont le professionnalisme est reconnu partout, qui garantit à tout agent le respect de ses droits et la possibilité, en cas de violation, de faire recours pour que justice lui soit rendu.

La saisine annoncée de la Cour suprême par Madame KEITA, d’un recours pour excès de pouvoir confirme avec éclat que le Sénégal est un Etat de droit.

Pour conclure, le Sénégal vient de boucler la revue du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), et les sénégalais peuvent être fiers que l’évaluation consacre définitivement les progrès importants réalisés par notre pays en matière de promotion de la bonne gouvernance, sous la houlette du Président Macky SALL qui reste résolument engagé à poursuivre son combat pour la transparence, une gestion sobre et vertueuse.

Telles sont, Mesdames, Messieurs, les précisions que le Gouvernement tenait à porter à votre connaissance.

Je vous vous remercie de votre attention ».

Bras de fer enseignants – gouvernement : Amnesty soutient les syndicats

$
0
0

Ferloo.com –  Amnesty International Sénégal a eu ce jour, lundi 06 juin 2016, une réunion de travail avec les représentants des syndicats d’enseignants du moyen-secondaire : SAEMS, CUSEMS et UDEN-Rénovation.

A l’issue de cette réunion qui a permis des échanges approfondis sur la situation de blocage qui affecte l’école sénégalaise depuis quelques mois, Amnesty International Sénégal prie instamment le gouvernement du Sénégal :

  • De respecter les libertés syndicales proclamées par la constitution et des conventions internationales ratifiées par le Sénégal ;
  • D’arrêter toutes les mesures d’intimidation à l’encontre des enseignants, en l’occurrence les convocations à la Police et à la Gendarmerie pour faire constater le refus de prendre les réquisitions, et de privilégier le dialogue et la concertation pour trouver une solution de sortie de crise acceptable par toutes les parties.
  • De respecter les accords signés avec les enseignants, accords qui ont fait l’objet de renégociations et d’échéanciers que l’Etat n’a pas respectés.

La situation de blocage actuelle résultant en grande partie de la rupture de confiance entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement, nous appelons le Président de la République, Monsieur Macky SALL, à recevoir les syndicats en grève afin d’apporter une solution à leurs justes et légitimes revendications et permettre à l’école sénégalaise de retrouver la paix et la tranquillité indispensables à un enseignement de qualité.

 

Gabon: le ministre de la Justice, Séraphin Moundounga, annonce sa démission

$
0
0

Le ministre de la Justice Séraphin Moudounga a annoncé ce lundi après-midi sa décision de démissionner. Il explique sur RFI vouloir « bénéficier de sa totale liberté ». Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a fait part de sa vive préoccupation quant au sort de « plusieurs de nos compatriotes » dont on est « sans nouvelles ». Du côté du pouvoir, on continue d’accuser Jean Ping d’être mêlé à un complot. Le ministre de l’Intérieur a refait le bilan des violences de la semaine dernière. Enfin, les accusations de fraudes réciproques continuent. Le point sur la situation.

■ Le ministre de la Justice du Gabon démissionne

Le deuxième vice-Premier ministre gabonais, Séraphin Moundounga, a annoncé ce lundi qu’il démissionnait. Il s’agit de la première défection de haut niveau depuis le début des troubles mercredi dernier.

« J’ai redouté que le Gabon puisse basculer dans la violence si les résultats étaient rendus publics sans qu’il ne soit procéder au recomptage des résultats, procès-verbal par procès-verbal de chaque bureau de vote. Ceci n’ayant pas eu lieu, le pays a basculé dans la violence et cette violence se poursuit de façon latente jusqu’à ce jour. Donc la paix est gravement menacée dans notre pays, la sécurité est gravement menacée. Il a été répondu que le recomptage n’était pas prévu par la loi électorale gabonaise », a indiqué M. Moudounga à RFI.

Ayant constaté que, du côté du pouvoir, on n’apportait pas de réponse à la préoccupation de la nécessaire garantie de la paix et du nécessaire affermissement de la démocratie, j’ai pris la décision de prendre congé, d’une part, du Parti démocratique gabonais, et de me décharger de mes fonctions de membre du gouvernement pour que, grâce à ces deux actes majeurs que je pose, je puisse bénéficier de ma totale liberté.

Séraphin Moundounga

Il dit vouloir « œuvrer au côté du peuple gabonais à ce que la paix soit garantie dans le pays ». M. Moundounga sera l’invité d’Afrique matin ce mardi.

■ Le pouvoir gabonais refait le bilan des violences postélectorales

Le pouvoir entend afficher sa fermeté vis-à-vis des fauteurs de troubles. Un nouveau bilan a été communiqué aujourd’hui par le ministère de l’Intérieur : trois morts et 150 blessés (67 membres des forces de l’ordre et 38 civils). L’opposition parle, elle, d’un bilan plus lourd, mais le ministre de l’Intérieur estime que ces victimes supplémentaires présumées sont des morts naturelles ou des gens tués lors de rixes et non pas suite à l’intervention des autorités.

Quant aux personnes arrêtées, accusées d’être des « délinquants » et des « criminels » – il y en aurait 800 à Libreville -, Pacôme Moubelet Boubeya affirme qu’elles seront « sanctionnées avec la plus grande force ». Plusieurs dizaines ont commencé à être auditionnées au palais de justice aujourd’hui alors qu’environ 200 proches totalement désespérés attendaient dehors ne sachant pas ce qui allait leur arriver.

Aujourd’hui, le ministre a aussi estimé que l’ordre et le calme était revenu dans la capitale, que les Gabonais étaient en confiance et que maintenant « la peur » était dans le camp des casseurs. Interrogé sur l’attaque du QG de Jean Ping où se trouvaient des centaines de personnes, M. Moubelet Boubeya a affirmé que des voyous avaient investi les lieux et séquestré l’immeuble, et que pour lui, les forces de l’ordre se devaient de sécuriser les civils et les partisans de Jean Ping à l’intérieur.

Il reconnaît un assaut à balles réelles de la part des forces de l’ordre, mais selon lui, il s’agissait d’une réponse à des tirs au AK-47 provenant du QG. Il affirme au passage que du matériel a été saisi et que ces preuves seront données en temps voulu à la justice. Ce qui contredirait des témoignages de personnes ayant vécu l’assaut, qui elles parlent de tirs durant toute la nuit de la part des forces de l’ordre.

Le ministre de la Communication a renchéri. Alain-Claude Bilie-By-Nze a parlé d’une opération juste des forces de l’ordre qui a permis une accalmie dans la capitale. Il affirme que le bâtiment était en fait le quartier général coordonnant la contestation à Libreville. Pour le ministre donc, l’Etat devait imposer la sécurité.

■ Les autorités gabonaises continuent d’accuser Jean Ping d’être mêlé à un complot

Il s’agirait selon elles d’un complot avec des ressortissants ivoiriens pour déstabiliser le processus électoral. Le gouvernement accuse de nouveau Jean Ping d’être un donneur d’ordres et d’avoir impliqué même des hackers ivoiriens.

Le ministre de la Communication parle d’une action destinée à « fabriquer des faux procès-verbaux de bureaux de vote » avec la mise en place d’un système de collectes de données et de falsification des résultats. Rappelons qu’Ali Bongo a été réélu notamment grâce aux voix de la province du Haut-Ogooué où il a obtenu 95% des votes. Depuis, l’opposition crie à la fraude.

Alain-Claude Bilie-By-Nze ajoute qu’un Ivoirien a été arrêté au QG de Jean Ping lors de l’assaut, que de l’équipement informatique a été saisi grâce auquel cet homme « travestissait » les chiffres. Il mêle une autre personne dans ce complot, un chargé de mission à la présidence ivoirienne, tout en affirmant que l’Etat ivoirien lui-même n’était pas en cause. L’opposition répond : Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi a bien été arrêté. Il faisait partie de l’équipe informatique chargée de collecter les résultats dans le pays après le vote. Pour le responsable de la Communication du camp Ping, il s’agit d’accusations ridicules : comment modifier, se demande-t-il, des PV qui sont à la base remplis manuellement ? Selon lui, il s’agit là d’une diversion du pouvoir.

En tout cas, lorsqu’on demande au ministre de la Communication si Jean Ping pouvait être arrêté, M. Bilie-By-Nze répond que ce n’est pas à l’ordre du jour, mais qu’une procédure va être engagée puisque selon lui, l’opposant serait fortement impliqué dans ce qu’il appelle « un complot contre le Gabon ».

■ Le pouvoir crie lui aussi à la fraude, mais contrairement à l’opposition, déposera des recours

Accusé de fraude massive dans le Haut-Ogooué ou Ali Bongo l’emporte officiellement avec 95% des voix pour une participation dépassant les 99%, le camp du président sortant crie également à la fraude. « Nous présenterons des recours qui vont de la question de la fraude observée dans certains bureaux de vote, à la falsification des procès-verbaux jusqu’à l’introduction de matériel illicite au Gabon », explique Alain Claude Bilie-By-Nze, porte-parole du gouvernement.

En cause notamment, selon les pro-Bongo, l’Ogooué maritime, et la ville de Bitam dans la province du Woleu-Ntem. Sur notre antenne, il y a quelques jours Alain-Claude Bilie-By-Nze parlait de bourrage d’urnes à Bitam où l’on dépassait les 100% en faveur de Jena Ping. Totalement faux, répond le député de Bitam, issu de l’opposition, Patrick Eyogo Edzang : « Il n’y a eu aucun bourrage d’urnes à Bitam. Les résultats sont connus. On a parlé de 104% de score sur Bitam, alors que la réalité est que Jean Ping a eu 69,55% [des voix] pour cette circonscription. Sur le département, Jean Ping a eu 77,64% contre 21,26% pour M. Ali Bongo. »

Les partisans de Jean Ping ne déposeront pas de recours. Leur revendication reste la même : ils exigent la reprise des travaux de la commission électorale pour examiner les résultats du Haut-Ogooué dans le détail.

■ Le Quai d’Orsay inquiet pour une dizaine de « compatriotes »

La France est « sans nouvelles de plusieurs de ses compatriotes » après les troubles violents qui ont suivi l’annonce de la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba au Gabon, a fait savoir lundi le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué.

« Des arrestations ont eu lieu ces derniers jours. La France est sans nouvelles de plusieurs de ses compatriotes », a déclaré le ministre, qui exprime « sa vive préoccupation ». Une dizaine de personnes, possédant toutes la double nationalité franco-gabonaise, ne peuvent être localisées, a précisé une source diplomatique à l’AFP.

Par RFI

Le SYTJUST : « Nous n’attendons du Gouvernement que de la sincérité et un sens des responsabilités »

$
0
0

Ferloo.com – « Au terme de son 5éme plan d’action, déroulé la semaine dernière,le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a rencontré des représentants du Gouvernement le vendredi 30 septembre 2016 au ministère de la Justice.
A cette occasion, le syndicat a été informé du dépôt au ministère de la Justice des observations que le ministère de la Fonction publique a formulées sur les projets de statuts relatifs au cadre des fonctionnaires de la Justice et au Centre de Formation Judiciaire (CFJ).
Réagissant à cette information, les plénipotentiaires du SYTJUST ont soutenu que ces observations ne lient ni de près ni de loin les travailleurs de la Justice puisque ne résultant pas des travaux du comité technique décisionnel crée le 8 août 2016 par le Gouvernement et le SYTJUST à l’effet de statuer sur lesdits projets et qu’en aucun cas, ni eux ni leurs mandants n’accepteront leur prise en compte dans le processus d’adoption des projets susmentionnés.
A la suite de cela, les représentants du ministère de la Fonction publique ont reconnu que les observations adressées à Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ne sont effectivement pas le résultat du travail du comité technique décisionnel à l’effet d’examiner les projets de textes conjointement rédigés par le ministère de la Justice et le SYTJUST. Par ailleurs, ils ont indiqué que ces observations sont la réponse à une demande d’avis consultatif que  le ministère de la Justice avait adressée au ministère de la Fonction publique.
Appelant à l’esprit de dépassement et de responsabilité, la réunion a conclu à la nécessité de tenir les travaux du comité technique décisionnel  tels que cela a été arrêté par le Gouvernement et le SYTJUST le 8 août 2016.
Les travailleurs de la Justice voudraient bien donner une chance aux négociations, pourvu que le comité décisionnel se réunisse le plus rapidement possible pour statuer de manière définitive. Dans cet élan de bonne volonté, le SYTJUST ne déroulera pas un nouveau plan d’action pour
cette semaine mais se réserve le droit de continuer son combat s’il n’enregistre aucune réaction positive de la part du Gouvernement au plus tard le 10 octobre 2016.
Il revient alors à Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice l’obligation de s’impliquer activement pour le respect des directives arrêtées par le Gouvernement et le SYTJUST lors de leur rencontre du 8 août 2016.
Le SYTJUST rappelle que toutes ces directives  sont en suspens au détriment des intérêts matériels et moraux des travailleurs de la Justice à cause d’actes de sabotage perpétrés par le Ministre de la Fonction publique et le Directeur Général de la Fonction publique  qui ont plombé le déroulement des travaux du comité technique décisionnel.
Les travailleurs de Justice n’attendent du Gouvernement que de la sincérité et un sens des responsabilités ».

Fait à Dakar le 3 octobre 2016.
LE BUREAU EXECUTIF NATIONAL

Tchad : motion de censure contre le gouvernement

$
0
0

Le conseil constitutionnel tchadien a ordonné ce vendredi au parlement de programmer l’examen de la motion de censure de l’opposition contre le gouvernement.

La motion de censure a été déposée par Madtoingué Bénelngar, un député de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) un parti de l’opposition.

Le parlementaire estime que le gouvernement n’est plus capable de faire face à la crise économique et financière du Tchad.

  1. Bénelngar exige le bilan financier de tous les grands chantiers engagés par l’Etat et les détails concernant la gestion du pétrole depuis 2003.

Il réclame en outre des éclaircissements à propos de la présence de l’armée tchadienne dans les conflits internationaux.

Sur la base de tous ces arguments, le Conseil constitutionnel a jugé recevable la requête déposée par le député de l’UNDR.

Au sein de la majorité présidentielle, la motion de Madtoingué Bénelngar suscite des inquiétudes.

Selon des analystes, certains craignent de voir des parlementaires de la coalition au pouvoir soutenir leur collègue.

« Plusieurs députés de l’opposition et de la majorité ont mal vécu la réduction de 50% de leurs primes et indemnités, au nom de l’austérité budgétaire » précisent ces analystes.

Par Bbcafrique

Côte d’Ivoire : Amadou Gon Coulibaly nommé Premier ministre

$
0
0

Amadou Gon Coulibaly a été nommé Premier ministre mardi 10 janvier. Il remplace Daniel Kablan Duncan, désigné vice-président par Alassane Ouattara plus tôt dans la matinée.

Amadou Gon Coulibaly, 57 ans, était auparavant ministre d’État et secrétaire général de la présidence de la République. Il a été chargé par le chef de l’État de « proposer une nouvelle équipe gouvernementale dans les plus brefs délais ».

Proche d’Alassane Ouattara, le député de Korhogo déclarait en janvier 2012 à Jeune Afrique à propos du chef de l’État : « C’est lui qui m’a formé, ma carrière se fera toujours à ses côtés ».

Agenda politique chargé 

Sa désignation survient quelques heures après la démission de Daniel Kablan Duncan de la primature et la désignation de celui-ci dans la foulée au poste de vice-président – une annonce très attendue, délivrée par le chef de l’État dans la matinée de ce mardi à l’Assemblée nationale. La veille, l’ancien Premier ministre et député de Grand-Bassam avait annoncé sa démission et celle de son gouvernement.

L’agenda politique s’est accéléré ces dernières heures. Alors que Guillaume Soro était largement réélu lundi après-midi au perchoir de l’Assemblée nationale, la présidence annonçait quelques heures plus tard par la voix d’Amadou Gon Coulibaly, alors encore secrétaire général, le limogeage de trois hauts gradés, trois jours après un mouvement de colère au sein de l’armée.

Jeuneafrique


COMMUNIQUE DE PRESSE DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL SUITE A DES PROPOS GRAVES SUR LA MAURITANIE

$
0
0

Ferloo.com – Vendredi 20 janvier 2017, dans l’émission « Le Grand Rendez-vous », diffusée sur la chaîne de télévision 2STV, l’un des intervenants a tenu des propos diffamatoires, violents, séditieux, encourageant la lutte armée des noirs en Mauritanie, contre le Gouvernement et le peuple frère de Mauritanie.

Le Gouvernement du Sénégal exprime sa vive indignation, sa totale désapprobation, et condamne avec la plus grande fermeté les contrevérités qui ont été dites et ces manquements graves, qu’il ne saurait tolérer encore moins cautionner.

En vertu des dispositions des articles 17, 26 à 29 de la loi 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et des articles 31 à 33 et 36 de la loi 96-04 du 22 février 1996 relative aux organes de communication sociale et aux professions de journaliste et de technicien, le Gouvernement a saisi le CNRA, afin de prononcer sans délai les sanctions prévues face à ces manquements graves.

Le Gouvernement du Sénégal voudrait rappeler à l’ensemble des organes de communication sociale et aux professionnels de l’information, la nécessaire réserve à observer sur les questions de coopération internationale, surtout quand il s’agit des rapports entre le Sénégal et les pays voisins, avec lesquels nous entretenons d’excellentes relations diplomatiques et de bon voisinage.

Le Gouvernement du Sénégal réaffirme son attachement aux principes de souveraineté des Etats, aux valeurs de paix, de concorde nationale, et condamne tout acte ou apologie de violence dans le règlement des différends.

Enfin, le Gouvernement du Sénégal réitère son engagement indéfectible à traduire en actes concrets, la volonté commune des Chefs d’Etat, son Excellence, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et son Excellence, Monsieur Macky SALL, de renforcer les relations de coopération, de bon voisinage, et de densifier les échanges à tous les niveaux, entre les deux pays, au bénéfice des peuples frères unis par des liens historiques très forts.

Dakar, le 27 janvier 2017,

Le Ministre Porte parole du Gouvernement

Seydou GUEYE

Communiqué du Mouvement « Arc en ciel » du 7 janvier 2017

$
0
0

Ferloo.com – Les membres du Mouvement «Arc en ciel » se sont réunis le mardi 07 janvier 2 017 à 10 heures, à leur siège aux Hlm Nimzatt à Dakar, sous la Présidence de Sheikh Mamadou Dieng.
Abordant tout d’abord la situation nationale, le Mouvement « Arc en ciel » s’est inquiété de la persistance du chômage de masse des jeunes, de la montée de l’insécurité partout en campagne avec la fréquence des vols de bétail et le grand banditisme dans les villes, de l’augmentation du nombre de sénégalais pauvres et très pauvres. « Arc en ciel » s’est ensuite préoccupé de l’accaparement croissant de notre économie nationale par le capital étranger et de la consanguinité malsaine notée dans les affaires de l’Etat, notamment dans le pétrole et le gaz.
S’agissant de la situation des populations en général, le Mouvement regrette qu’elle se dégrade de jour en jour avec le renchérissement du prix des denrées de première nécessité dont le riz, l’huile et le sucre surtout. Le Mouvement « Arc en ciel » demande en conséquence au Gouvernement, de revoir sans délai les orientations économiques de base contenues dans le Programme Sénégal émergent (Pse) qui entravent toute remise en route soutenue de l’économie nationale. Il signale à cet égard que le dernier rapport « Doing Business » qui mesure les performances de 190 pays dans les domaines de la facilitation des affaires et de la vie des entreprises, du paiement d’impôts, de la protection des investissements et des raccordements au réseau électrique,etc… a complètement mis à nu les contre-performances de l’économie. En effet, avec un classement à la 147e place derrière le Mali, pays en guerre, la Gambie et le Cap vert, les reculs nets du Sénégal ne peuvent plus être ignorés ou cachés. Il s’y ajoute que l’humiliation subie par la diplomatie sénégalaise dans l’affaire de la candidature d’Abdoulaye Bathily à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine, vient comme pour amplifier les séries d’échecs et de reculs. En ce qui concerne les prochaines élections législatives, « Arc en ciel » invite le gouvernement à faire prendre les mesures nécessaires pour aplanir les innombrables tracasseries constatées dans les commissions administratives d’inscription au fichier électoral.
Enfin sur la crise post électorale en Gambie, le Mouvement « Arc en ciel » félicite l’Armée nationale pour son engagement et son talent dans la conduite de telles opérations. « Arc en ciel » invite le Gouvernement à saisir cette occasion pour « nettoyer » les bases des rebelles du Mfdc en Gambie et à régler définitivement l’irrédentisme qui cherche actuellement à gagner du temps dans des négociations auxquelles il ne croit même pas.

Fait à Dakar le 07 janvier 2 017
Le Président national
Sheikh Mamadou Dieng

Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 8 Février 2017

$
0
0

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 8 février 2017, à 10 heures, au Palais de la République.

Entamant sa communication autour de la modernisation de notre système d’enseignement supérieur et du financement durable et optimal des universités publiques, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de rester mobilisé, pour consolider, à travers un dialogue constructif avec l’ensemble de la communauté universitaire, l’excellence et le rayonnement international de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Dans cet esprit, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à veiller à l’application rigoureuse des décisions présidentielles issues de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur et la recherche, notamment l’impératif de doter les structures universitaires et de recherche, de locaux fonctionnels, d’équipements pédagogiques et d’infrastructures sociales adéquats.

Par ailleurs, appréciant le développement de la pêche artisanale, activité économique principale d’une frange importante de notre population, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement, dans l’esprit de la grande rencontre de Cayar du 16 janvier 2014, à poursuivre les efforts de réalisation d’ouvrages, d’infrastructures de pêche, et d’encadrement des acteurs du sous-secteur, qui assure l’approvisionnement prioritaire des ménages en produits halieutiques et contribue, de façon significative, à notre politique de sécurité alimentaire.

Ainsi, le Président de la République invite le Gouvernement à hâter la réforme et la modernisation du marché central au Poisson de Pikine, et à engager l’édification d’un grand marché central au poisson à Mbour.

Au regard de l’importance des enjeux stratégiques de gestion durable de la ressource, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’examiner les modalités de mise en place, au niveau des zones de pêche, d’une véritable économie de la pêche, au travers de périmètres collectifs dédiés au développement de l’aquaculture et d’activités industrielles et commerciales annexes.

Dans cette dynamique, le Président de la République exhorte le Gouvernement à finaliser le processus de recensement et d’immatriculation des pirogues, à accélérer l’octroi des financements pour l’acquisition et le renouvellement des moteurs hors-bord. Par ailleurs, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à déployer une campagne de sensibilisation des acteurs de la pêche, notamment, sur le respect du dispositif législatif et règlementaire national, ainsi que des accords sous régionaux et bilatéraux, signés par le Sénégal.

Enfin, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de préparer la tenue, avant fin avril 2017, d’une rencontre présidentielle, avec l’ensemble des acteurs de la pêche, afin de consolider la place de l’économie maritime dans le Plan Sénégal Emergent.

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération et des partenariats.

Le Premier Ministre a axé sa communication sur la politique de réforme et de promotion des investissements en vue du renforcement de l’attractivité et la compétitivité du Sénégal, avant de rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne de commercialisation arachidière en revenant sur la réunion du Comité de suivi de la campagne de commercialisation et sa rencontre avec les bailleurs.

Le Ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire a fait une communication sur la problématique de la gestion de la décharge de Mbeubeuss.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
• le projet de décret fixant les règles de création et d’organisation des structures de l’administration centrale des ministères ;

Khossanto : Le gouvernement regrette a mort de Yamadou Sagna

$
0
0

Ferloo.com – Lundi 13 février 2017, des éléments de la Brigade des douanes de  Saraya, ont effectué une intervention dans la commune de khossanto. A la suite d’une vive altercation entre douaniers et orpailleurs, un coup de feu a été tiré et a atteint mortellement le nommé Yamadou SAGNA.

Le Gouvernement regrette vivement ces incidents et condamne les actes de violence qui ont abouti à une mort d’homme.

Le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées à la famille de la victime, appelle les populations au calme, à la sérénité, et les invite à laisser la justice faire son travail.

En effet, suite à l’arrestation des deux douaniers mis en cause pour les besoins de l’enquête, le Parquet a ouvert une information judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire. Le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour que justice soit rendue.

Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

 

Question économique : Mamadou Lamine interpelle le gouvernement sur le foncier

$
0
0

Questekki 32 du mardi 7 mars 2017

Revendication permanente

Au nom de la transparence et des observations qu’il formule sur la fiscalité, pourquoi le FMI ne s’intéresse pas au dossier Petrotim/ Timis Corporation? A t-il connaissance du rapport de l’IGE sur la question?

En tout état de cause les patriotes en Gambie doivent rester vigilants. La lune de miel entre les deux pays ne doit pas ouvrir un boulevard pour ces courtiers du pétrole et du gaz.

 

Question nouvelle : Y a-t-il un lobby du foncier au Sénégal?

C’est bien le FMI qui écrit qu’il existe des lobbies qui constituent des entraves à la transparence, à une fiscalité équitable et à une croissance inclusive. Au nom de la transparence, le régime de Macky Sall doit édifier le peuple sur ces lobbies. Qui sont-ils? Dans quels secteurs d’activité évoluent-ils? Y a-il un lobby du foncier ?

Le déguerpissement des mécaniciens à Dakar (Ancien piste de l’aéroport, Commune Mermoz Sacré Cœur) et des menuisiers de Pikine Tally Bou mak (Commune de Pikine Nord) pose le problème du foncier. Les secteurs informels sont systématiquement chassés. Ils n’ont pas droit au foncier alors qu’ils contribuent à l’apprentissage des jeunes refoulés des systèmes d’éducation et au PIB de ce pays.

Bennoo Siggil Senegaal avait dans son programme un audit du foncier. Pourquoi le Président Macky Sall ne déclassifie pas l’audit foncier des terres du Général Bertin à Bambilor? Qui de la zone de captage de la Commune de Grand Yoff à Dakar?

 

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

 

 

Retrait des listes de Aliou Sall et Thimbo : « Nul ne peut être victime de son sang en démocratie », selon Latif Coulibaly

$
0
0

Abdou Latif Coulibaly trouve injuste l’acharnement  sur Aliou Sall et Abdoulaye Thimbo, respectivement, maires de Guédiawaye et Pikine. Ces derniers se sont finalement retirés samedi des listes de Bennoo Bokk Yakaar (BBY), en perspectives des Législatives du 30 juillet prochain, pour mettre à l’aise, le Président Macky Sall. « Humainement pour eux, je trouve ça injuste. […]

L’article Retrait des listes de Aliou Sall et Thimbo : « Nul ne peut être victime de son sang en démocratie », selon Latif Coulibaly est apparu en premier sur Ferloo.

Conseil des ministres : Chaises musicales aux Finances et au Budget

$
0
0

Ferloo.com – Le Président Macky SALL a réuni le Conseil  des Ministres, mercredi 19 avril 2017, à 10 heures, au Palais de la République.   A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat adresse ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à toute la communauté chrétienne, à l’occasion de la célébration de la fête […]

L’article Conseil des ministres : Chaises musicales aux Finances et au Budget est apparu en premier sur Ferloo.


Tchad : motion de censure contre le gouvernement

$
0
0

Le conseil constitutionnel tchadien a ordonné ce vendredi au parlement de programmer l’examen de la motion de censure de l’opposition contre le gouvernement. La motion de censure a été déposée par Madtoingué Bénelngar, un député de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) un parti de l’opposition. Le parlementaire estime que le gouvernement […]

L’article Tchad : motion de censure contre le gouvernement est apparu en premier sur Ferloo.

Côte d’Ivoire : Amadou Gon Coulibaly nommé Premier ministre

$
0
0

Amadou Gon Coulibaly a été nommé Premier ministre mardi 10 janvier. Il remplace Daniel Kablan Duncan, désigné vice-président par Alassane Ouattara plus tôt dans la matinée. Amadou Gon Coulibaly, 57 ans, était auparavant ministre d’État et secrétaire général de la présidence de la République. Il a été chargé par le chef de l’État de « proposer une […]

L’article Côte d’Ivoire : Amadou Gon Coulibaly nommé Premier ministre est apparu en premier sur Ferloo.

COMMUNIQUE DE PRESSE DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL SUITE A DES PROPOS GRAVES SUR LA MAURITANIE

$
0
0

Ferloo.com – Vendredi 20 janvier 2017, dans l’émission « Le Grand Rendez-vous », diffusée sur la chaîne de télévision 2STV, l’un des intervenants a tenu des propos diffamatoires, violents, séditieux, encourageant la lutte armée des noirs en Mauritanie, contre le Gouvernement et le peuple frère de Mauritanie. Le Gouvernement du Sénégal exprime sa vive indignation, sa totale […]

L’article COMMUNIQUE DE PRESSE DU GOUVERNEMENT DU SENEGAL SUITE A DES PROPOS GRAVES SUR LA MAURITANIE est apparu en premier sur Ferloo.

Communiqué du Mouvement « Arc en ciel » du 7 janvier 2017

$
0
0

Ferloo.com – Les membres du Mouvement «Arc en ciel » se sont réunis le mardi 07 janvier 2 017 à 10 heures, à leur siège aux Hlm Nimzatt à Dakar, sous la Présidence de Sheikh Mamadou Dieng. Abordant tout d’abord la situation nationale, le Mouvement « Arc en ciel » s’est inquiété de la persistance […]

L’article Communiqué du Mouvement « Arc en ciel » du 7 janvier 2017 est apparu en premier sur Ferloo.

Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 8 Février 2017

$
0
0

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 8 février 2017, à 10 heures, au Palais de la République. Entamant sa communication autour de la modernisation de notre système d’enseignement supérieur et du financement durable et optimal des universités publiques, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de rester mobilisé, pour consolider, […]

L’article Communiqué Conseil des Ministres du mercredi 8 Février 2017 est apparu en premier sur Ferloo.

Viewing all 163 articles
Browse latest View live




Latest Images